Police Story 2013
- La fifiche :
Réalisateur : Sheng Ding.
Acteurs : Jackie Chan, Jing Tian, Liu Ye...
Origine : Hong Kong.
- Le résumé en trois lignes :
Le capitaine Zhong, de la police de Hong Kong, a rendez-vous avec sa fille, Miao, dans un bar branché de la ville. Sur place, ce qui devait être une simple explication familiale va vite tourner à la prise d'otages, le patron - et visiblement petit ami de la jeune fille - ayant semble-t-il des choses à régler.
- La critique pour et contre :
~Pour :
1. Ce bon vieux Féro Na... euh, non, Jackie Chan...
2. La scène de la pharmacie est bien. Ils auraient dû en faire un court-métrage.
3. Il y a quand même quelques scènes de bagarre pas mal. Manquerait plus que ça.
~Contre :
1. C'est d'une bêtise à peine croyable (la scène de l'aiguillage, à la fin. Misère ! )
2. La réalisation est fouillis et c'est monté à la baïonnette. Ça n'aide pas à la compréhension du truc.
3. Plein de digressions et de flashbacks inutiles tuent la lisibilité.
3bis. Et j'y tiens : la variété hong kongaise, ça donne vraiment envie de tuer des bébés pandas et de jouer aux quilles avou leurs tièsses !
- En résumé :
Un film de clôture déjà étrangement programmé (ça pue les concessions économiques et politiques, pour dire les choses poliment) mais qui plus est totalement pourri. Y aurait pas eu la remise des prix, tiens...
- La Cote Bifff : *
- L'anecdote à la con :
J'aurais matériellement eu le temps de changer de salle après le palmarès et d'aller voir "Enemy" en salle 2. Baudet !
mardi 22 avril 2014
lundi 21 avril 2014
Bifff 2014 : le palmarès
Eh voilà, c'est fini.
Et ce fût une belle édition, malgré une deuxième semaine plus en demie teinte que la première.
Énormément de bonnes et - surtout - très peu de vraiment mauvaises choses. Et c'est finalement ça l'essentiel.
Point de vue compétition, le niveau était également élevé.
Sur les treize films en compète internationale, j'en ai vu douze : aucun n'avait réellement à rougir de sa sélection. Tout au plus y avait-il deux trois films un peu plus, disons... inintéressants que les autres sans être médiocres pour autant (en gros "The Quiet Ones", "Horror Stories 2" et "Mindscape").
Eh bien le jury a réussi à en primer un !
Corbeau d'argent pour le film à sketchs coréen "Horror Stories 2", probablement le plus sans intérêt de tous (allez, à part le troisième sketch et il parait que c'est pour ça qu'il a été récompensé).
C'était couru d'avance et même cousu de câble Belgacom immaculé : "Les Sorcières..." du bel Alex a réussi le doublé Corbeau d'or/Prix du public, faisant au passage de son réalisateur le premier à obtenir deux Corbeau d'or sur sa carrière.
C'est aussi la deuxième année consécutive qu'un film espagnol remporte la récompense suprême et qu'un même film empoche le Corbeau d'or ET le Prix du public. Et ça met l'Espagne ex-aequo avec les Zitazunis au nombre de Corbeau d'or raflé par un même pays (six chacun).
Enfin, soyons honnêtes et avouons que tout cela est plutôt mérité.
Pour le reste, "Rigor Mortis" fait un logique second Corbeau d'argent et - même si je regrette un peu que "The Machine" ne l'ait pas eu - je suis quand même content que le Méliès récompense le film irlandais "Let us prey", que j'avais également beaucoup apprécié.
Enfin, n'ayant vu aucun des deux films récompensés par le Prix du 7ème Parallèle et celui du Meilleur Thriller, je ne me prononcerai pas sur la question. Disons juste que, pour le premier concerné, je trouve que "Wrong Cops" aurait peut-être mérité plus qu'une simple Mention spéciale.
En conclusion, je suis un peu déçu que ni "Killers" ni "Oculus" n'émargent au palmarès, d'autant que l'un comme l'autre auraient fait un Corbeau d'argent d'une autre classe que le relativement insipide "Horror Stories 2", la - relativement mauvaise - surprise d'un palmarès pour le reste assez logique.
Allez, ça a été chargé à tous points de vue mais on s'en est sortis.
A l'année prochaine et - avant l'ultime critique, celle de l'absurdement programmé et vraiment très mauvais "Police Story 2013" (avou Jacky Chan) - voici donc le palmarès 2014 en long en large et en travers :
- Corbeau d'or : "Les Sorcières de Zugarramurdi", d'Alex de la Iglesia (Espagne).
- Corbeau d'argent : "Rigor Mortis", de Juno Mak (Hong Kong) et "Horror Stories 2", collectif (Corée du Sud).
- Mention spéciale du jury international à "Control", de Kenneth Bi (Hong Kong).
- Prix du Public : "Les Sorcières de Zugarramurdi", de Alex de la Iglesia.
- Méliès d'argent (meilleur film européen) : "Let us prey", de Brian O'Malley (Irlande).
- Prix du 7ème Parallèle : "L.F.O" de Antonio Tublen (Suède).
- Mention spéciale à "Wrong Cops", de Quentin Dupieux (France/USA).
- Prix du Meilleur Thriller : "Monsoon Shootout" de Amit Kumar (Inde).
Wéééééééééééé :
Belle soirée de clôture, minga !
Aaaaaaaaaaargh :
Belle soirée de clôture, minga !
Eh voilà, c'est fini.
Et ce fût une belle édition, malgré une deuxième semaine plus en demie teinte que la première.
Énormément de bonnes et - surtout - très peu de vraiment mauvaises choses. Et c'est finalement ça l'essentiel.
Point de vue compétition, le niveau était également élevé.
Sur les treize films en compète internationale, j'en ai vu douze : aucun n'avait réellement à rougir de sa sélection. Tout au plus y avait-il deux trois films un peu plus, disons... inintéressants que les autres sans être médiocres pour autant (en gros "The Quiet Ones", "Horror Stories 2" et "Mindscape").
Eh bien le jury a réussi à en primer un !
Corbeau d'argent pour le film à sketchs coréen "Horror Stories 2", probablement le plus sans intérêt de tous (allez, à part le troisième sketch et il parait que c'est pour ça qu'il a été récompensé).
C'était couru d'avance et même cousu de câble Belgacom immaculé : "Les Sorcières..." du bel Alex a réussi le doublé Corbeau d'or/Prix du public, faisant au passage de son réalisateur le premier à obtenir deux Corbeau d'or sur sa carrière.
C'est aussi la deuxième année consécutive qu'un film espagnol remporte la récompense suprême et qu'un même film empoche le Corbeau d'or ET le Prix du public. Et ça met l'Espagne ex-aequo avec les Zitazunis au nombre de Corbeau d'or raflé par un même pays (six chacun).
Enfin, soyons honnêtes et avouons que tout cela est plutôt mérité.
Pour le reste, "Rigor Mortis" fait un logique second Corbeau d'argent et - même si je regrette un peu que "The Machine" ne l'ait pas eu - je suis quand même content que le Méliès récompense le film irlandais "Let us prey", que j'avais également beaucoup apprécié.
Enfin, n'ayant vu aucun des deux films récompensés par le Prix du 7ème Parallèle et celui du Meilleur Thriller, je ne me prononcerai pas sur la question. Disons juste que, pour le premier concerné, je trouve que "Wrong Cops" aurait peut-être mérité plus qu'une simple Mention spéciale.
En conclusion, je suis un peu déçu que ni "Killers" ni "Oculus" n'émargent au palmarès, d'autant que l'un comme l'autre auraient fait un Corbeau d'argent d'une autre classe que le relativement insipide "Horror Stories 2", la - relativement mauvaise - surprise d'un palmarès pour le reste assez logique.
Allez, ça a été chargé à tous points de vue mais on s'en est sortis.
A l'année prochaine et - avant l'ultime critique, celle de l'absurdement programmé et vraiment très mauvais "Police Story 2013" (avou Jacky Chan) - voici donc le palmarès 2014 en long en large et en travers :
- Corbeau d'or : "Les Sorcières de Zugarramurdi", d'Alex de la Iglesia (Espagne).
- Corbeau d'argent : "Rigor Mortis", de Juno Mak (Hong Kong) et "Horror Stories 2", collectif (Corée du Sud).
- Mention spéciale du jury international à "Control", de Kenneth Bi (Hong Kong).
- Prix du Public : "Les Sorcières de Zugarramurdi", de Alex de la Iglesia.
- Méliès d'argent (meilleur film européen) : "Let us prey", de Brian O'Malley (Irlande).
- Prix du 7ème Parallèle : "L.F.O" de Antonio Tublen (Suède).
- Mention spéciale à "Wrong Cops", de Quentin Dupieux (France/USA).
- Prix du Meilleur Thriller : "Monsoon Shootout" de Amit Kumar (Inde).
Wéééééééééééé :
Belle soirée de clôture, minga !
Aaaaaaaaaaargh :
Belle soirée de clôture, minga !
Baby Blues
- La fifiche :
Réalisateur : Po-Chi Leong.
Acteurs : Janelle Sing, Raymond Lam, Karena Ng...
Origine : Hong Kong.
- Le résumé en trois lignes :
Un jeune couple emménage dans une nouvelle maison. Bientôt, la jeune femme tombe enceinte de jumeaux. L'un des deux meurt à la naissance. La mère développe alors une dépression post-partum et reporte son affection sur une mystérieuse poupée.
- La critique pour et contre :
~Pour :
Bon, pas la peine de se prendre la tête à chercher quoi que ce soit de positif à écrire sur cet affreux brol tout pourri, passons tout de suite au négatif, c'est mieux...
~Contre :
1. Il ne se passe absolument RIEN et on se fait chier GRAVE.
2. La 3D est naze et de toute façon ne sert à rien.
3. La musique donne envie de prendre des otages.
3bis. J'en passe et des meilleures.
- En résumé :
Affreux ! C'est affreux ! Et dire que ce type a réalisé "La Sagesse des Crocodiles", au temps jadis.
- La Cote Bifff : 0
- L'anecdote à la con :
Deuxième film, après "Viral", dont je me barre avant la fin. Et deuxième film le plus pourri de ce 32ème Bifff (après "Viral" aussi, "The Profane Exhibit" étant hors concours).
- La fifiche :
Réalisateur : Po-Chi Leong.
Acteurs : Janelle Sing, Raymond Lam, Karena Ng...
Origine : Hong Kong.
- Le résumé en trois lignes :
Un jeune couple emménage dans une nouvelle maison. Bientôt, la jeune femme tombe enceinte de jumeaux. L'un des deux meurt à la naissance. La mère développe alors une dépression post-partum et reporte son affection sur une mystérieuse poupée.
- La critique pour et contre :
~Pour :
Bon, pas la peine de se prendre la tête à chercher quoi que ce soit de positif à écrire sur cet affreux brol tout pourri, passons tout de suite au négatif, c'est mieux...
~Contre :
1. Il ne se passe absolument RIEN et on se fait chier GRAVE.
2. La 3D est naze et de toute façon ne sert à rien.
3. La musique donne envie de prendre des otages.
3bis. J'en passe et des meilleures.
- En résumé :
Affreux ! C'est affreux ! Et dire que ce type a réalisé "La Sagesse des Crocodiles", au temps jadis.
- La Cote Bifff : 0
- L'anecdote à la con :
Deuxième film, après "Viral", dont je me barre avant la fin. Et deuxième film le plus pourri de ce 32ème Bifff (après "Viral" aussi, "The Profane Exhibit" étant hors concours).
Mindscape
- La fifiche :
Réalisateur : Jorge Dorado.
Acteurs : Mark Strong, Taissa Farmiga, Brian Cox...
Origine : USA/Espagne.
- Le résumé en quatre lignes :
Mindscape est une société offrant les services de mnémo-détectives, à la fois psys et enquêteurs. John Washington est l'un d'eux. Traumatisé par le suicide de son épouse il n'est évidemment pas en grande forme. Son patron lui offre la possibilité de se refaire en prenant en charge Anna, une adolescente qui refuse de se nourrir.
- La critique pour et contre :
~Pour :
1. Mark Strong et Taissa Farmiga sont très biens.
2. C'est techniquement irréprochable.
3. C'est tellement sage que s'en est presque reposant.
~Contre :
1. C'est d'une platitude et d'un déjà vu consternant.
2. Le twist final est prévisible comme une gueule de bois un lendemain de clôture de Bifff.
3. Les personnages secondaires sont inexistants (pauvre, pauvre Brian Cox).
- En résumé :
Un produit impersonnel, ultra-qualibré et prévisible. Enfin bon, ça se regarde sans ennui, c'est déjà ça.
- La Cote Bifff : ** (et encore une fois, c'est bien payé).
- L'anecdote à la con :
J'ai reçu un second cadeau d'anniversaire : un DVD de "Télépolis" (Prix du 7ème Parallèle il y a quelques années).
- La fifiche :
Réalisateur : Jorge Dorado.
Acteurs : Mark Strong, Taissa Farmiga, Brian Cox...
Origine : USA/Espagne.
- Le résumé en quatre lignes :
Mindscape est une société offrant les services de mnémo-détectives, à la fois psys et enquêteurs. John Washington est l'un d'eux. Traumatisé par le suicide de son épouse il n'est évidemment pas en grande forme. Son patron lui offre la possibilité de se refaire en prenant en charge Anna, une adolescente qui refuse de se nourrir.
- La critique pour et contre :
~Pour :
1. Mark Strong et Taissa Farmiga sont très biens.
2. C'est techniquement irréprochable.
3. C'est tellement sage que s'en est presque reposant.
~Contre :
1. C'est d'une platitude et d'un déjà vu consternant.
2. Le twist final est prévisible comme une gueule de bois un lendemain de clôture de Bifff.
3. Les personnages secondaires sont inexistants (pauvre, pauvre Brian Cox).
- En résumé :
Un produit impersonnel, ultra-qualibré et prévisible. Enfin bon, ça se regarde sans ennui, c'est déjà ça.
- La Cote Bifff : ** (et encore une fois, c'est bien payé).
- L'anecdote à la con :
J'ai reçu un second cadeau d'anniversaire : un DVD de "Télépolis" (Prix du 7ème Parallèle il y a quelques années).
Shield of Straw
- La fifiche :
Réalisateur : Takashi Miike.
Acteurs : Takao Osawa, Nanako Matsushima, Tatsuya Fujiwara...
Origine : Japon.
- Le résumé en quatre lignes :
Une fillette est retrouvée violée et assassiné. Le meurtrier est un récidiviste qui se livre à la police. Mais le grand-père multi-milliardaire de la victime offre une récompense d'un million de yens à qui le tuera. Une équipe de policiers est constituée pour escorter l'assassin jusqu'à Tokyo où il doit être jugé. Avec la moitié du Japon aux trousses.
- La critique pour et contre :
~Pour :
1. Une idée de départ simple mais solide. Et un film qui s'y tient jusqu'au bout.
2. A pieds, à cheval et en voiture, une course-poursuite haletante et pleine de rebondissements complètement badaboums avec une escorte qui se réduit comme peau de chagrin.
3. Une belle réflexion sur la morale, le pouvoir de l'argent, la corruption et l'auto-justice.
~Contre :
1. Ça retombe un peu sur la fin.
2. C'est un peu longuet et ça aurait pu être un peu élagué.
3. Comme d'hab' avec les films de ce genre, il y a des invraisemblances.
- En résumé :
Entre drame antique et pur divertissement, un Miike de toute bonne facture (ce qui n'est pas forcément toujours le cas).
- La Cote Bifff : ***
- L'anecdote à la con :
C'est le 93ème film de Takashi Miike. Il en a tourné trois autres depuis. Et d'après IMDb, il en a un de terminé... en 2015.
- La fifiche :
Réalisateur : Takashi Miike.
Acteurs : Takao Osawa, Nanako Matsushima, Tatsuya Fujiwara...
Origine : Japon.
- Le résumé en quatre lignes :
Une fillette est retrouvée violée et assassiné. Le meurtrier est un récidiviste qui se livre à la police. Mais le grand-père multi-milliardaire de la victime offre une récompense d'un million de yens à qui le tuera. Une équipe de policiers est constituée pour escorter l'assassin jusqu'à Tokyo où il doit être jugé. Avec la moitié du Japon aux trousses.
- La critique pour et contre :
~Pour :
1. Une idée de départ simple mais solide. Et un film qui s'y tient jusqu'au bout.
2. A pieds, à cheval et en voiture, une course-poursuite haletante et pleine de rebondissements complètement badaboums avec une escorte qui se réduit comme peau de chagrin.
3. Une belle réflexion sur la morale, le pouvoir de l'argent, la corruption et l'auto-justice.
~Contre :
1. Ça retombe un peu sur la fin.
2. C'est un peu longuet et ça aurait pu être un peu élagué.
3. Comme d'hab' avec les films de ce genre, il y a des invraisemblances.
- En résumé :
Entre drame antique et pur divertissement, un Miike de toute bonne facture (ce qui n'est pas forcément toujours le cas).
- La Cote Bifff : ***
- L'anecdote à la con :
C'est le 93ème film de Takashi Miike. Il en a tourné trois autres depuis. Et d'après IMDb, il en a un de terminé... en 2015.
dimanche 20 avril 2014
Wrong cops
- La fifiche :
Réalisateur : Quentin Dupieux.
Acteurs : Éric Judor, Agnes Bruckner, Eric Roberts...
Origine : France/USA.
- Le résumé en deux lignes :
Entre chantage, trafic, déviances sexuelles et électro, les tribulations surréalistes d'un groupe de très, très mauvais flics dans un patelin paumé des Etats-Unis.
- La critique pour et contre :
~Pour :
1. La distribution (Eric Roberts, Ray Wise, Grace Zabriskie, Éric Judor, Marilyn Manson...) est un vrai régal de cinéphile geek.
2. C'est complètement absurde et surréaliste et le plus souvent à se pisser dessus de rire.
3. La musique, signée Mr. Oizo a.k.a. Quentin Dupieux himself, est un personnage à part entière.
~Contre :
1. Ça reste quand même fort gentillet quoi qu'en dise. Et on espère souvent que ça aille plus loin dans le transgressif.
2. Il y a un côté désinvolte et poseur branchouille qui transparait de ci, de là...
3. Cops ou pas, OVNI ou non, on se demande quand même un peu ce que ça fout au Bifff.
- En résumé :
S'il reste largement fou fou et atypique, le nouveau film de Dupieux est probablement aussi son plus mainstream. Soit une comédie bipolaire qui réserve son lot de bonnes surprises et de plaisirs coupables. WRITE A BOOK ABOUT WHAT ???????
- La Cote Bifff : ***
- L'anecdote à la con :
Euh... Alors c'est le deuxième film le plus court du Bifff après "Willow Creek" (ah c'est pas toujours facile, hein).
- La fifiche :
Réalisateur : Quentin Dupieux.
Acteurs : Éric Judor, Agnes Bruckner, Eric Roberts...
Origine : France/USA.
- Le résumé en deux lignes :
Entre chantage, trafic, déviances sexuelles et électro, les tribulations surréalistes d'un groupe de très, très mauvais flics dans un patelin paumé des Etats-Unis.
- La critique pour et contre :
~Pour :
1. La distribution (Eric Roberts, Ray Wise, Grace Zabriskie, Éric Judor, Marilyn Manson...) est un vrai régal de cinéphile geek.
2. C'est complètement absurde et surréaliste et le plus souvent à se pisser dessus de rire.
3. La musique, signée Mr. Oizo a.k.a. Quentin Dupieux himself, est un personnage à part entière.
~Contre :
1. Ça reste quand même fort gentillet quoi qu'en dise. Et on espère souvent que ça aille plus loin dans le transgressif.
2. Il y a un côté désinvolte et poseur branchouille qui transparait de ci, de là...
3. Cops ou pas, OVNI ou non, on se demande quand même un peu ce que ça fout au Bifff.
- En résumé :
S'il reste largement fou fou et atypique, le nouveau film de Dupieux est probablement aussi son plus mainstream. Soit une comédie bipolaire qui réserve son lot de bonnes surprises et de plaisirs coupables. WRITE A BOOK ABOUT WHAT ???????
- La Cote Bifff : ***
- L'anecdote à la con :
Euh... Alors c'est le deuxième film le plus court du Bifff après "Willow Creek" (ah c'est pas toujours facile, hein).
Hide and Seek
- La fifiche :
Réalisateur : Jung Hu.
Acteurs : Mi-seon Jeon, Jung-hee Moon, Hyeon-ju Son...
Origine : Corée du Sud.
- Le résumé en quatre lignes :
Seong-soo est un businessman a qui tout réussi : il vit avec sa famille apparemment parfaite dans un vaste et luxueux appartement. Un jour, un coup de fil lui apprend la disparition de son-demi frère, qu'il a perdu de vues depuis des années. Enquêtant dans l'immeuble ou celui-ci habitait, il découvre de mystérieux symboles écrits sur les portes des appartements.
- La critique pour et contre :
~Pour :
1. Cet homme casqué qui poursuit les protagonistes est bien mystérieux, ma foi.
2. De nombreuses fausses pistes et un twist final bien amené.
3. Un beau psychopathe souffrant d'une pathologie fort originale.
~Contre :
1. Ça met un temps FOU à se mettre en place.
2. Tous les enfants du film sont insupportablement hystériques et à baffer. Voire à brûler (comme au Brésil).
3. Dommage que l'idée des mystérieux symboles ne soit pas mieux exploitée.
- En résumé :
Un thriller coréen original et atypique qui se termine en home invasion. La lenteur de la mise en place ne débouche malheureusement que sur un demi bon film.
- La Cote Bifff : **
- L'anecdote à la con :
Ce film servira désormais de mètre-étalon avec la scène en trop la plus en trop de l'histoire du cinéma.
- La fifiche :
Réalisateur : Jung Hu.
Acteurs : Mi-seon Jeon, Jung-hee Moon, Hyeon-ju Son...
Origine : Corée du Sud.
- Le résumé en quatre lignes :
Seong-soo est un businessman a qui tout réussi : il vit avec sa famille apparemment parfaite dans un vaste et luxueux appartement. Un jour, un coup de fil lui apprend la disparition de son-demi frère, qu'il a perdu de vues depuis des années. Enquêtant dans l'immeuble ou celui-ci habitait, il découvre de mystérieux symboles écrits sur les portes des appartements.
- La critique pour et contre :
~Pour :
1. Cet homme casqué qui poursuit les protagonistes est bien mystérieux, ma foi.
2. De nombreuses fausses pistes et un twist final bien amené.
3. Un beau psychopathe souffrant d'une pathologie fort originale.
~Contre :
1. Ça met un temps FOU à se mettre en place.
2. Tous les enfants du film sont insupportablement hystériques et à baffer. Voire à brûler (comme au Brésil).
3. Dommage que l'idée des mystérieux symboles ne soit pas mieux exploitée.
- En résumé :
Un thriller coréen original et atypique qui se termine en home invasion. La lenteur de la mise en place ne débouche malheureusement que sur un demi bon film.
- La Cote Bifff : **
- L'anecdote à la con :
Ce film servira désormais de mètre-étalon avec la scène en trop la plus en trop de l'histoire du cinéma.
Les Sorcières de Zugarramurdi (Las Brujas de Zugarramurdi)
- La fifiche :
Réalisateur: Alex de la Iglesia.
Acteurs : Carmen Maura, Hugo Silva, Carolina Bang...
Origine : Espagne.
- Le résumé en trois lignes :
Après un braquage raté, deux malfrats accompagnés du fils de l'un d'eux détournent un taxi et son passager et prennent la fuite vers la France. Dans leur cavale, ils se retrouvent coincés à Zugarramurdi, un village des Pyrénées peuplé de sorcières...
- La critique pour et contre :
~Pour :
1. L'ex-gros Alex revient à ses anciennes amours et se lache complètement avec cette hénaurme comédie horrifique absolument barrée, pétaradante et rock'n'roll.
2. La scène du sabbat et l'apparition incongrue de l'incroyable monstre final sont de vraies friandises Bifff et placent la barre assez haut question délire azimuté et totalement over the top.
3. Potache et foutraque, "Les Sorcières..." n'en n'oublie pas pour autant le politiquement incorrect et la critique sociale typique du cinoche espagnol, égratignant au passage famille et religion.
~Contre :
1. Comme d'hab'; le film est inégal. Alex de la Iglesia prend un peu trop de temps pour raconter son histoire et il y a une nette baisse de rythme entre le braquage du début et le sabbat de la fin. Mais quand ça redécolle, on se demande franchement si ça va un jour atterrir.
2. On regrette un peu que le background (Zugarramurdi fût jadis véritablement le théâtre d'un "procès de sorcières", comme celui de Salem) ne soit pas plus développé. Ça aurait donné un peu de texture et de profondeur au film.
3. Je ne vais pas m'étendre là-dessus mais le sous-texte soi-disant "féministe" me semble quand même un peu sujet à caution : en fin de compte, ce sont quand même les femmes les grosses salopes de l'histoire, hein... Et le côté "l'amour triomphe de tout" qui transforme au final Eva, la charmante et méchante punkette en blonde lisse et fadasse me reste un peu en travers de la gorge aussi... Politiquement incorrect, certes, mais dans les limites du bon goût, quoi. Mais bon, allez, ne boudons pas notre plaisir.
- En résumé :
Que dire de plus sinon que le public du Bifff était quasiment debout sur les fauteuils ? Le retour d'Alex de la Iglesia à la grosse farce qui tâche de ses débuts, aussi imparfaite que généreuse, fait vraiment plaisir à voir.
- La Cote Bifff : ****
- L'anecdote à la con :
A l'applaudimètre, Prix du public certifié Golden Chicon et probable Corbeau d'or aussi. Emballez, c'est pesé.
- La fifiche :
Réalisateur: Alex de la Iglesia.
Acteurs : Carmen Maura, Hugo Silva, Carolina Bang...
Origine : Espagne.
- Le résumé en trois lignes :
Après un braquage raté, deux malfrats accompagnés du fils de l'un d'eux détournent un taxi et son passager et prennent la fuite vers la France. Dans leur cavale, ils se retrouvent coincés à Zugarramurdi, un village des Pyrénées peuplé de sorcières...
- La critique pour et contre :
~Pour :
1. L'ex-gros Alex revient à ses anciennes amours et se lache complètement avec cette hénaurme comédie horrifique absolument barrée, pétaradante et rock'n'roll.
2. La scène du sabbat et l'apparition incongrue de l'incroyable monstre final sont de vraies friandises Bifff et placent la barre assez haut question délire azimuté et totalement over the top.
3. Potache et foutraque, "Les Sorcières..." n'en n'oublie pas pour autant le politiquement incorrect et la critique sociale typique du cinoche espagnol, égratignant au passage famille et religion.
~Contre :
1. Comme d'hab'; le film est inégal. Alex de la Iglesia prend un peu trop de temps pour raconter son histoire et il y a une nette baisse de rythme entre le braquage du début et le sabbat de la fin. Mais quand ça redécolle, on se demande franchement si ça va un jour atterrir.
2. On regrette un peu que le background (Zugarramurdi fût jadis véritablement le théâtre d'un "procès de sorcières", comme celui de Salem) ne soit pas plus développé. Ça aurait donné un peu de texture et de profondeur au film.
3. Je ne vais pas m'étendre là-dessus mais le sous-texte soi-disant "féministe" me semble quand même un peu sujet à caution : en fin de compte, ce sont quand même les femmes les grosses salopes de l'histoire, hein... Et le côté "l'amour triomphe de tout" qui transforme au final Eva, la charmante et méchante punkette en blonde lisse et fadasse me reste un peu en travers de la gorge aussi... Politiquement incorrect, certes, mais dans les limites du bon goût, quoi. Mais bon, allez, ne boudons pas notre plaisir.
- En résumé :
Que dire de plus sinon que le public du Bifff était quasiment debout sur les fauteuils ? Le retour d'Alex de la Iglesia à la grosse farce qui tâche de ses débuts, aussi imparfaite que généreuse, fait vraiment plaisir à voir.
- La Cote Bifff : ****
- L'anecdote à la con :
A l'applaudimètre, Prix du public certifié Golden Chicon et probable Corbeau d'or aussi. Emballez, c'est pesé.
samedi 19 avril 2014
Ablations
- La fifiche :
Réalisateur : Arnold de Parscau.
Acteurs : Denis Ménochet, Virginie Ledoyen, Philippe Nahon...
Origine : France.
- Le résumé en trois lignes :
Après une soirée particulièrement arrosée, un représentant en produit pharmaceutiques se réveille dans un terrain vague avec un gros trou de mémoire et une vilaine cicatrice dans le dos. Visiblement, on lui a volé un rein...
- La critique pour et contre :
~Pour :
1. Au moins c'est filmé et produit. Tous les films présentés au Bifff ne peuvent pas forcément en dire autant.
2. Grosse distribution, même si la moitié n'a rien à foutre et n'est pas utilisée.
3. C'est tout. Et bien tout.
~Contre :
1. C'est sous-écrit. La moitié des personnages ne sont pas développés (que fait Virginie Ledoyen à part chouiner au téléphone ? Que font exactement Philippe Nahon et Yolande Moreau ? Qui sont-ils ? Quelle est la nature exacte de leur relation ?), les rebondissements non plus (il y a des gags inutiles, en plus, genre "le chien mange le rein", what the fuck ?) et les invraisemblances et les raccourcis valent quinze et une chasse (-"Eh, toi, le véto du zoo que j'ai jamais vu de ma vie; tu viens retirer un rein à un gars ce soir ? -"Oui, bien sûr, allons-y !" - "Oh, mais non, je flippe et je me barre." - "Pas de problème, je vais opérer moi-même..." - "Oh ! Voilà la police !" - "Pas grave, je m'envole sur le dos de Pégase et je tue les méchants avec mon regard bionique !" Mmmhh... Pour le dernier j'invente mais à part ça...).
2. C'est leeeeeeeeeeeeeeeennnnnnnnnnnnnt... Misère ! C'est leeeeeeeeeeeeeeeeennnnnnnnnnnnt... Plus lent que ça, ça va à l'envers.
3. Là aussi c'est tout. Mais c'est déjà trop. Beaucoup trop.
- En résumé :
Le bon film de genre français est toujours attendu à l'accueil. Et Benoît Delépine ferait bien de continuer Groland ou ses films avou Kervern. Les brols "sérieux" et "de genre", il sait visiblement pas faire. Du tout.
- La Cote Bifff : *
- L'anecdote à la con :
Par contre, Delépine bourré, Nahon et les autres... ça c'est du cinéma ! YAYAYAYAYA !!!!!!!!
- La fifiche :
Réalisateur : Arnold de Parscau.
Acteurs : Denis Ménochet, Virginie Ledoyen, Philippe Nahon...
Origine : France.
- Le résumé en trois lignes :
Après une soirée particulièrement arrosée, un représentant en produit pharmaceutiques se réveille dans un terrain vague avec un gros trou de mémoire et une vilaine cicatrice dans le dos. Visiblement, on lui a volé un rein...
- La critique pour et contre :
~Pour :
1. Au moins c'est filmé et produit. Tous les films présentés au Bifff ne peuvent pas forcément en dire autant.
2. Grosse distribution, même si la moitié n'a rien à foutre et n'est pas utilisée.
3. C'est tout. Et bien tout.
~Contre :
1. C'est sous-écrit. La moitié des personnages ne sont pas développés (que fait Virginie Ledoyen à part chouiner au téléphone ? Que font exactement Philippe Nahon et Yolande Moreau ? Qui sont-ils ? Quelle est la nature exacte de leur relation ?), les rebondissements non plus (il y a des gags inutiles, en plus, genre "le chien mange le rein", what the fuck ?) et les invraisemblances et les raccourcis valent quinze et une chasse (-"Eh, toi, le véto du zoo que j'ai jamais vu de ma vie; tu viens retirer un rein à un gars ce soir ? -"Oui, bien sûr, allons-y !" - "Oh, mais non, je flippe et je me barre." - "Pas de problème, je vais opérer moi-même..." - "Oh ! Voilà la police !" - "Pas grave, je m'envole sur le dos de Pégase et je tue les méchants avec mon regard bionique !" Mmmhh... Pour le dernier j'invente mais à part ça...).
2. C'est leeeeeeeeeeeeeeeennnnnnnnnnnnnt... Misère ! C'est leeeeeeeeeeeeeeeeennnnnnnnnnnnt... Plus lent que ça, ça va à l'envers.
3. Là aussi c'est tout. Mais c'est déjà trop. Beaucoup trop.
- En résumé :
Le bon film de genre français est toujours attendu à l'accueil. Et Benoît Delépine ferait bien de continuer Groland ou ses films avou Kervern. Les brols "sérieux" et "de genre", il sait visiblement pas faire. Du tout.
- La Cote Bifff : *
- L'anecdote à la con :
Par contre, Delépine bourré, Nahon et les autres... ça c'est du cinéma ! YAYAYAYAYA !!!!!!!!
vendredi 18 avril 2014
Let us prey
- La fifiche :
Réalisateur : Brian O'Malley.
Acteurs : Liam Cunningham, Polyanna McIntosh, Douglas Russell...
Origine : Irlande.
- Le résumé en trois lignes :
Pour sa première soirée comme constable dans un petit commissariat de campagne, l'agent Rachel Heggie fait fort en mettant en tôle le voyou local, lequel semble avoir renversé un mystérieux vagabond. Ce dernier est bientôt retrouvé par les collègues de Rachel. Et envoyé à son tour au frais.
- La critique pour et contre :
~Pour :
1. Liam Cunningham et Polyanna McIntosh sont carrément impressionnants.
2. La réalisation est bien maîtrisée pour un premier film, surtout un quasi huis-clos. La scène d'ouverture fait PEUR et la musique est géniale (et super bien utilisée).
3. Après un départ un peu lent, la tension monte crescendo et vous cloue au fauteuil jusqu'à un final ultra rentre-dedans, pétaradant et gentiment gore.
~Contre :
1. Le scénario force un peu le trait. C'est quand même fort bien échu qu'un tel bataillon de psychopathes multi-récidivistes, violeurs, pédophiles, meurtriers sadiques et serial killers en tous genres se retrouve rassemblé par hasard au même endroit, au même moment, au milieu de la lande...
2. Il y a un peu trop de préchi-précha pseudo-biblique à mon goût.
3. La morale judéo-chrétienne du truc laisse un désagréable arrière-goût d'eau bénite en bouche.
- En résumé :
Le Diable en vadrouille au milieu des cottages. Un bon petit thriller horrifique rock'n'roll et sans prétention.
- La Cote Bifff : ***
- L'anecdote à la con :
C'est irlandais mais ça se passe en Écosse.
- La fifiche :
Réalisateur : Brian O'Malley.
Acteurs : Liam Cunningham, Polyanna McIntosh, Douglas Russell...
Origine : Irlande.
- Le résumé en trois lignes :
Pour sa première soirée comme constable dans un petit commissariat de campagne, l'agent Rachel Heggie fait fort en mettant en tôle le voyou local, lequel semble avoir renversé un mystérieux vagabond. Ce dernier est bientôt retrouvé par les collègues de Rachel. Et envoyé à son tour au frais.
- La critique pour et contre :
~Pour :
1. Liam Cunningham et Polyanna McIntosh sont carrément impressionnants.
2. La réalisation est bien maîtrisée pour un premier film, surtout un quasi huis-clos. La scène d'ouverture fait PEUR et la musique est géniale (et super bien utilisée).
3. Après un départ un peu lent, la tension monte crescendo et vous cloue au fauteuil jusqu'à un final ultra rentre-dedans, pétaradant et gentiment gore.
~Contre :
1. Le scénario force un peu le trait. C'est quand même fort bien échu qu'un tel bataillon de psychopathes multi-récidivistes, violeurs, pédophiles, meurtriers sadiques et serial killers en tous genres se retrouve rassemblé par hasard au même endroit, au même moment, au milieu de la lande...
2. Il y a un peu trop de préchi-précha pseudo-biblique à mon goût.
3. La morale judéo-chrétienne du truc laisse un désagréable arrière-goût d'eau bénite en bouche.
- En résumé :
Le Diable en vadrouille au milieu des cottages. Un bon petit thriller horrifique rock'n'roll et sans prétention.
- La Cote Bifff : ***
- L'anecdote à la con :
C'est irlandais mais ça se passe en Écosse.
Moebius
- La fifiche :
Réalisateur : Kim Ki-duk.
Acteurs : Jae-hyeon Jo, Eun-woo Lee, Young-ju Seo...
Origine : Corée du Sud.
- Le résumé en trois lignes :
Une mère de famille enrage de la relation extra-conjugale de son mari. Voulant se venger, elle cherche à castrer ce dernier avec un couteau de cuisine. Le mari arrive néanmoins à repousser l'attaque. La mère entre alors dans la chambre de son fils...
- La critique pour et contre :
~Pour :
1. Que ce soit par son sujet ou son traitement (le film est totalement dépourvu de dialogues), le moins que l'on puisse dire c'est que l'objet interpelle et ne laisse pas indifférent.
2. Malgré un drôle de rapport à la temporalité, ça se regarde sans ennui (bon, en fait, c'est pas long).
3. Y a un côté Cronenberg ou Tsukamoto du pauvre. Gore et transgressif. Enfin... Transgressif... Mmouais... (ou "mouarf").
~Contre :
1. Pas de dialogues, ok. Mais au-delà de l'exercice de style... Pourquoi ?
2. Le sujet et le traitement purement arty, sans explications, sans rien, fait quand même un peu branle-nouille (sans mauvais jeu de mot inter-culturel inside, bien entendu).
3. Kim Ki-duk ou pas, c'est quand même pas très bien réalisé. Voire un peu shaky.
- En résumé :
Pfff... Pas mal, intéressant... Mais un peu vain et prétentieux. Ki-duk ferait peut-être bien, comme d'autres réalisateurs asiatiques, de tourner un peu moins mais un peu mieux.
- La Cote Bifff : **
- L'anecdote à la con :
Il y a donc eu BAGARRE pendant le film ! Une première au Bifff (enfin, à peu de choses près). Le fin du fin du séraphin étant que celle-ci était synchro avec une scène de baston à l'écran. De la 3D sans les lunettes, en quelque sorte...
- La fifiche :
Réalisateur : Kim Ki-duk.
Acteurs : Jae-hyeon Jo, Eun-woo Lee, Young-ju Seo...
Origine : Corée du Sud.
- Le résumé en trois lignes :
Une mère de famille enrage de la relation extra-conjugale de son mari. Voulant se venger, elle cherche à castrer ce dernier avec un couteau de cuisine. Le mari arrive néanmoins à repousser l'attaque. La mère entre alors dans la chambre de son fils...
- La critique pour et contre :
~Pour :
1. Que ce soit par son sujet ou son traitement (le film est totalement dépourvu de dialogues), le moins que l'on puisse dire c'est que l'objet interpelle et ne laisse pas indifférent.
2. Malgré un drôle de rapport à la temporalité, ça se regarde sans ennui (bon, en fait, c'est pas long).
3. Y a un côté Cronenberg ou Tsukamoto du pauvre. Gore et transgressif. Enfin... Transgressif... Mmouais... (ou "mouarf").
~Contre :
1. Pas de dialogues, ok. Mais au-delà de l'exercice de style... Pourquoi ?
2. Le sujet et le traitement purement arty, sans explications, sans rien, fait quand même un peu branle-nouille (sans mauvais jeu de mot inter-culturel inside, bien entendu).
3. Kim Ki-duk ou pas, c'est quand même pas très bien réalisé. Voire un peu shaky.
- En résumé :
Pfff... Pas mal, intéressant... Mais un peu vain et prétentieux. Ki-duk ferait peut-être bien, comme d'autres réalisateurs asiatiques, de tourner un peu moins mais un peu mieux.
- La Cote Bifff : **
- L'anecdote à la con :
Il y a donc eu BAGARRE pendant le film ! Une première au Bifff (enfin, à peu de choses près). Le fin du fin du séraphin étant que celle-ci était synchro avec une scène de baston à l'écran. De la 3D sans les lunettes, en quelque sorte...
Oculus
- La fifiche :
Réalisateur : Mike Flanagan.
Acteurs : Karen Gillan, Brenton Thwaites, Katee Sackhoff...
Origine : USA.
- Le résumé en trois lignes :
Onze après la mort violente de leurs parents, Kaylie tente de prouver que son frère Tim - fraîchement sorti d'institution psychiatrique - n'en n'est pas responsable. La faute incombant selon elle à un "phénomène surnaturel", une sorte d'entité maléfique, de poltergeist, prisonnière d'un vieux miroir.
- La critique pour et contre :
~Pour :
1. L'opposition Mulder/Scully entre le frère - prétendument fou mais visiblement cartésien - et la soeur - soit disant saine d'esprit mais partisane de l'explication surnaturelle - est un des grands moments du film. Qui plus est, l'utilisation lors de cette longue séquence de l'attirail "Paranormal Activity" (écrans, caméras, etc.) est pour une fois logique et intelligente.
2. La manière non linéaire de raconter l'histoire la rend d'autant plus passionnante, surtout dans la deuxième partie, quand les allers-retours s'accélèrent et se fluidifient.
3. Des effets classiques mais uber efficaces (les yeux métalliques des fantômes, l'histoire de la pomme, les images filmées...) finissent de transfomer "Oculus" en futur petit classique du fantastique.
~Contre :
1. Il y a une petite chute de tense après la scène d'exposition et l'installation des appareils de surveillance.
2. Quand les fantômes se multiplient, la flipette retombe (l'excès nuit en tout).
3. On voit BIEN venir le numéro 2 (voire 3).
- En résumé :
Le fantastique amériki dans tout ce qu'il peut avoir de plus carré, malin et efficace. Du beau boulot, tout simplement (et sans doute un prix à la clef).
- La Cote Bifff : ***
- L'anecdote à la con :
C'était quasi sold out, ça a fait le buzz... Mais le meilleur était à suivre ! (sinon Jean-Pierre Jeunet était là et il a refusé de chanter).
- La fifiche :
Réalisateur : Mike Flanagan.
Acteurs : Karen Gillan, Brenton Thwaites, Katee Sackhoff...
Origine : USA.
- Le résumé en trois lignes :
Onze après la mort violente de leurs parents, Kaylie tente de prouver que son frère Tim - fraîchement sorti d'institution psychiatrique - n'en n'est pas responsable. La faute incombant selon elle à un "phénomène surnaturel", une sorte d'entité maléfique, de poltergeist, prisonnière d'un vieux miroir.
- La critique pour et contre :
~Pour :
1. L'opposition Mulder/Scully entre le frère - prétendument fou mais visiblement cartésien - et la soeur - soit disant saine d'esprit mais partisane de l'explication surnaturelle - est un des grands moments du film. Qui plus est, l'utilisation lors de cette longue séquence de l'attirail "Paranormal Activity" (écrans, caméras, etc.) est pour une fois logique et intelligente.
2. La manière non linéaire de raconter l'histoire la rend d'autant plus passionnante, surtout dans la deuxième partie, quand les allers-retours s'accélèrent et se fluidifient.
3. Des effets classiques mais uber efficaces (les yeux métalliques des fantômes, l'histoire de la pomme, les images filmées...) finissent de transfomer "Oculus" en futur petit classique du fantastique.
~Contre :
1. Il y a une petite chute de tense après la scène d'exposition et l'installation des appareils de surveillance.
2. Quand les fantômes se multiplient, la flipette retombe (l'excès nuit en tout).
3. On voit BIEN venir le numéro 2 (voire 3).
- En résumé :
Le fantastique amériki dans tout ce qu'il peut avoir de plus carré, malin et efficace. Du beau boulot, tout simplement (et sans doute un prix à la clef).
- La Cote Bifff : ***
- L'anecdote à la con :
C'était quasi sold out, ça a fait le buzz... Mais le meilleur était à suivre ! (sinon Jean-Pierre Jeunet était là et il a refusé de chanter).
Out of Inferno
- La fifiche :
Réalisateurs : Danny et Oxide Pang.
Acteurs : Ching Wang Lau, Angelica Lee, Louis Koo...
Origine : Hong Kong/Thaïlande.
- Le résumé en deux lignes :
Deux frères, l'un pompier, l'autre spécialiste en sécurité, se retrouvent pour lutter contre un gigantesque incendie qui s'est déclaré dans un nouveau gratte-ciel hong kongais, le jour le plus chaud et le plus humide de l'année.
- La critique pour et contre :
~Pour :
1. Il y a l'un ou l'autre effet un peu comique.
2. La scène sur la grue fout le vertige.
3. C'est à peu près tout.
~Contre :
1. La 3D est toute pourrie. Un comble pour un film dont elle constitue le principal intérêt.
2. Qu'est-ce qu'un film catastrophe vient foutre au Bifff, au fait ?
3. Tous les poncifs du genre sont de retour, ils sont tous venus : la cigarette oubliée, les enfants séparés de leurs parents, la pièce pleine de produits chimiques, la vilaine victime expiatoire, le héros sacrifié... J'en passe et de biens bonnes. En plus : deux protagonistes, l'un pompier, l'autre agent de sécurité (oui... pas architecte, bon...), un gratte-ciel, des scènes sous l'eau... Toujours pas trouvé ? Regardez ci-dessous !
- En résumé :
"La Tour Infernale" meets "L'Aventure du Poséïdon" en chinois, en 3D et sans Fred Astaire ni Shelley Winters ! WTF, les gars ????? WHAT THE FUCK ??????
- La Cote Bifff : *
- L'anecdote à la con :
J'ai pas dû me lever pour aller voir "The Profane Exhibit" à 14 h. Thank you, Satan !
- La fifiche :
Réalisateurs : Danny et Oxide Pang.
Acteurs : Ching Wang Lau, Angelica Lee, Louis Koo...
Origine : Hong Kong/Thaïlande.
- Le résumé en deux lignes :
Deux frères, l'un pompier, l'autre spécialiste en sécurité, se retrouvent pour lutter contre un gigantesque incendie qui s'est déclaré dans un nouveau gratte-ciel hong kongais, le jour le plus chaud et le plus humide de l'année.
- La critique pour et contre :
~Pour :
1. Il y a l'un ou l'autre effet un peu comique.
2. La scène sur la grue fout le vertige.
3. C'est à peu près tout.
~Contre :
1. La 3D est toute pourrie. Un comble pour un film dont elle constitue le principal intérêt.
2. Qu'est-ce qu'un film catastrophe vient foutre au Bifff, au fait ?
3. Tous les poncifs du genre sont de retour, ils sont tous venus : la cigarette oubliée, les enfants séparés de leurs parents, la pièce pleine de produits chimiques, la vilaine victime expiatoire, le héros sacrifié... J'en passe et de biens bonnes. En plus : deux protagonistes, l'un pompier, l'autre agent de sécurité (oui... pas architecte, bon...), un gratte-ciel, des scènes sous l'eau... Toujours pas trouvé ? Regardez ci-dessous !
- En résumé :
"La Tour Infernale" meets "L'Aventure du Poséïdon" en chinois, en 3D et sans Fred Astaire ni Shelley Winters ! WTF, les gars ????? WHAT THE FUCK ??????
- La Cote Bifff : *
- L'anecdote à la con :
J'ai pas dû me lever pour aller voir "The Profane Exhibit" à 14 h. Thank you, Satan !
jeudi 17 avril 2014
Rigor Mortis
- La fifiche :
Réalisateur : Juno Mak.
Acteurs : Anthony Chau, Siu-ho Chin, Kara Hui...
Origine : Hong Kong.
- Le résumé en trois lignes :
Un acteur sur le retour s'installe dans un immeuble moisi de la banlieue hong kongaise, situé au-dessus d'un restaurant miteux, peuplé d'une faune de personnages haut en couleur et visiblement thêatre d'événements pour le moins étranges...
- La critique pour et contre :
~Pour :
1. C'est visuellement purement hallucinant. Et les effets spéciaux sont magnifiques.
2. Il y a un côté étonnant à redécouvrir de vieux mythes via d'autres cultures. Vous saviez que le vampire chinois se soucie comme d'une guigne des gousses d'ail mais fuit comme la peste le riz gluant ? AH !
3. Malgré son côté abscons, c'est un film fascinant qui vous scotche jusqu'au bout. Et donne envie d'être revu (avec les clés en main, cette fois).
~Contre :
1. Je n'ai RIEN mais alors là RIEN compris pendant les trois premiers quarts.
2. J'ai passé le dernier (pendant le très chouette combat final) à essayer de remettre en place les pièces du puzzle. Et malgré les explications, c'était toujours pas facile, hein.
3. C'est fort lent et cette lenteur n'aide paradoxalement pas forcément à entrer dans l'histoire.
- En résumé :
Atmosphérique, lent et complexe, un film de vampire chinois étrange et intrigant qui demande franchement une seconde vision.
- La Cote Bifff : ** (sous réserve de mieux).
- L'anecdote à la con :
J'ai assisté à mon premier Q&A. Caroline Munro racontait des choses charmantes sur la Hammer (RULES).
- La fifiche :
Réalisateur : Juno Mak.
Acteurs : Anthony Chau, Siu-ho Chin, Kara Hui...
Origine : Hong Kong.
- Le résumé en trois lignes :
Un acteur sur le retour s'installe dans un immeuble moisi de la banlieue hong kongaise, situé au-dessus d'un restaurant miteux, peuplé d'une faune de personnages haut en couleur et visiblement thêatre d'événements pour le moins étranges...
- La critique pour et contre :
~Pour :
1. C'est visuellement purement hallucinant. Et les effets spéciaux sont magnifiques.
2. Il y a un côté étonnant à redécouvrir de vieux mythes via d'autres cultures. Vous saviez que le vampire chinois se soucie comme d'une guigne des gousses d'ail mais fuit comme la peste le riz gluant ? AH !
3. Malgré son côté abscons, c'est un film fascinant qui vous scotche jusqu'au bout. Et donne envie d'être revu (avec les clés en main, cette fois).
~Contre :
1. Je n'ai RIEN mais alors là RIEN compris pendant les trois premiers quarts.
2. J'ai passé le dernier (pendant le très chouette combat final) à essayer de remettre en place les pièces du puzzle. Et malgré les explications, c'était toujours pas facile, hein.
3. C'est fort lent et cette lenteur n'aide paradoxalement pas forcément à entrer dans l'histoire.
- En résumé :
Atmosphérique, lent et complexe, un film de vampire chinois étrange et intrigant qui demande franchement une seconde vision.
- La Cote Bifff : ** (sous réserve de mieux).
- L'anecdote à la con :
J'ai assisté à mon premier Q&A. Caroline Munro racontait des choses charmantes sur la Hammer (RULES).
The Profane Exhibit
- La fifiche :
Réalisateurs : divers et variés (Ruggero Deodato, Sergio Stivaletti, Nacho Vigalondo, Uwe Boll, ce genre...).
Acteurs : Clint Howard, Beatrice Deodato, Josep Segui Pujol...
Origine : USA.
- Le résumé en trois lignes :
Un film à sketchs signé par quelques uns des ténors du genre, sur le thème général de la "corruption" et rythmé par des citations de Baudelaire. Ou Boudelaire. Joseph Fritzl y côtoie une louve-garou, un médecin nazi et un serial killer, entre autres..
- La critique pour et contre :
~Pour :
1. C'est court. Ah ça. Quand on vous annonce que ça dure deux heures et que ça en fait à peine une, c'est sûr...
2. Si on aime le gore craspec, le torture porn, le glauque et le malsain mal emballé, on est servi.
3. Le dernier sketch, celui de Nacho Vigalongo est pas mal. Et dans un autre il y a Clint Howard (le frère de l'autre) qui joue Joseph Fritzl déguisé en Dennis Rader.
~Contre :
1. Par ou commencer ? On nous dit que c'est pas tout à fait fini mais que c'est une première mondiale, donc ça vaut la peine d'encaisser un peu. Mmouais... Tant qu'à faire je pouvais vivre un an de plus sans voir ça. Ou du moins dans l'espoir de le voir au moins un tant soit peu monté, mixé, étalonné... Fini, quoi. Et pas présenté en version jpeg à gros pixels filmée à contre jour par Ed Wood dans les catacombes parisiennes avec en fond sonore une infra basse permanente qui donne l'impression que Richard 23 est tombé avec un micro dans les chiottes de Blixa Bargeld.
2. On annonce 11 sketches répartis sur deux heures et on en voit 6 en une heure chrono. Les producteurs sont présents et ne bronchent pas, même quand le présentateur parle du sketch réalisé par Richard Stanley alors qu'ils savent pertinemment qu'il n'est pas dans cette version-là. Ça vient d'où, cette impression de se faire enculer avou de la harissa ?
3. De toute façon, l'impression générale c'est que ce truc même fini, ce sera de la merde en bâton. Ce qu'on a vu ici n'étant pas écrit, pas réalisé, branlé de la main gauche (le "sketch" d'une minute de Deodato, misère !) et chié sur les murs par une bande d'escrocs en roue libre. Oui, bon, si on aime le torture porn, peut-être...
- En résumé :
Tout est ci-dessus.
- La Cote Bifff : 0
- L'anecdote à la con :
Paraît que les organisateurs sont colère et ressentiment. Affaire à suivre.
- La fifiche :
Réalisateurs : divers et variés (Ruggero Deodato, Sergio Stivaletti, Nacho Vigalondo, Uwe Boll, ce genre...).
Acteurs : Clint Howard, Beatrice Deodato, Josep Segui Pujol...
Origine : USA.
- Le résumé en trois lignes :
Un film à sketchs signé par quelques uns des ténors du genre, sur le thème général de la "corruption" et rythmé par des citations de Baudelaire. Ou Boudelaire. Joseph Fritzl y côtoie une louve-garou, un médecin nazi et un serial killer, entre autres..
- La critique pour et contre :
~Pour :
1. C'est court. Ah ça. Quand on vous annonce que ça dure deux heures et que ça en fait à peine une, c'est sûr...
2. Si on aime le gore craspec, le torture porn, le glauque et le malsain mal emballé, on est servi.
3. Le dernier sketch, celui de Nacho Vigalongo est pas mal. Et dans un autre il y a Clint Howard (le frère de l'autre) qui joue Joseph Fritzl déguisé en Dennis Rader.
~Contre :
1. Par ou commencer ? On nous dit que c'est pas tout à fait fini mais que c'est une première mondiale, donc ça vaut la peine d'encaisser un peu. Mmouais... Tant qu'à faire je pouvais vivre un an de plus sans voir ça. Ou du moins dans l'espoir de le voir au moins un tant soit peu monté, mixé, étalonné... Fini, quoi. Et pas présenté en version jpeg à gros pixels filmée à contre jour par Ed Wood dans les catacombes parisiennes avec en fond sonore une infra basse permanente qui donne l'impression que Richard 23 est tombé avec un micro dans les chiottes de Blixa Bargeld.
2. On annonce 11 sketches répartis sur deux heures et on en voit 6 en une heure chrono. Les producteurs sont présents et ne bronchent pas, même quand le présentateur parle du sketch réalisé par Richard Stanley alors qu'ils savent pertinemment qu'il n'est pas dans cette version-là. Ça vient d'où, cette impression de se faire enculer avou de la harissa ?
3. De toute façon, l'impression générale c'est que ce truc même fini, ce sera de la merde en bâton. Ce qu'on a vu ici n'étant pas écrit, pas réalisé, branlé de la main gauche (le "sketch" d'une minute de Deodato, misère !) et chié sur les murs par une bande d'escrocs en roue libre. Oui, bon, si on aime le torture porn, peut-être...
- En résumé :
Tout est ci-dessus.
- La Cote Bifff : 0
- L'anecdote à la con :
Paraît que les organisateurs sont colère et ressentiment. Affaire à suivre.
Control
- La fifiche :
Réalisateur : Kenneth Bi.
Acteurs : Daniel Wu, Chen Yao, Leon Dai...
Origine : Hong Kong.
- Le résumé en deux lignes :
Après un faux témoignage, un agent d'assurance apparemment lambda est manipulé par une mystérieuse Voix téléphonique qui lui fait réaliser une série d'arnaques et de vols étonnamment compliqués.
- La critique pour et contre :
~Pour :
1. C'est un thriller à tiroirs diaboliquement mis en place qui ne laisse quasiment aucun répit au spectateur.
2. Niveau rythme, réal, montage, action et rebondissements ça se pose un peu là. Du moins dans la première partie.
3. Visuellement, c'est splendide.
~Contre :
1. On nous ment ! On nous spolie ! C'est vendu comme de la pure S.F. et en dehors du générique, d'un peu de décor et de certains accessoires il n'en n'est rien ! Mais alors là rien ! Et de toute façon, même si ça avait été le cas, ça aurait apporté quoi ?
2. La conclusion est à la fois extrêmement tirée par les cheveux et absurdement tirée en longueur.
3. C'est un peu larmoyant quand même aussi, quand on y pense...
- En résumé :
Le "Usual Suspects" hong kongais. Très fun et très efficace, comme à peu près tous les films de ce genre-là. Pour la S.F., on repassera.
- La Cote Bifff : ***
- L'anecdote à la con :
Kenneth Bi a chanté "Let it be". En remplaçant le refrain par son nom, évidemment.
- La fifiche :
Réalisateur : Kenneth Bi.
Acteurs : Daniel Wu, Chen Yao, Leon Dai...
Origine : Hong Kong.
- Le résumé en deux lignes :
Après un faux témoignage, un agent d'assurance apparemment lambda est manipulé par une mystérieuse Voix téléphonique qui lui fait réaliser une série d'arnaques et de vols étonnamment compliqués.
- La critique pour et contre :
~Pour :
1. C'est un thriller à tiroirs diaboliquement mis en place qui ne laisse quasiment aucun répit au spectateur.
2. Niveau rythme, réal, montage, action et rebondissements ça se pose un peu là. Du moins dans la première partie.
3. Visuellement, c'est splendide.
~Contre :
1. On nous ment ! On nous spolie ! C'est vendu comme de la pure S.F. et en dehors du générique, d'un peu de décor et de certains accessoires il n'en n'est rien ! Mais alors là rien ! Et de toute façon, même si ça avait été le cas, ça aurait apporté quoi ?
2. La conclusion est à la fois extrêmement tirée par les cheveux et absurdement tirée en longueur.
3. C'est un peu larmoyant quand même aussi, quand on y pense...
- En résumé :
Le "Usual Suspects" hong kongais. Très fun et très efficace, comme à peu près tous les films de ce genre-là. Pour la S.F., on repassera.
- La Cote Bifff : ***
- L'anecdote à la con :
Kenneth Bi a chanté "Let it be". En remplaçant le refrain par son nom, évidemment.
Septième (Séptimo)
- La fifiche :
Réalisateur : Patxi Amuezca.
Acteurs : Ricardo Darin, Belén Rueda, Luis Ziembrowski...
Origine : Espagne/Argentine.
- Le résumé en trois lignes :
Sebastian, un avocat en instance de divorce, va chercher ses deux enfants chez sa future ex-femme afin de les conduire à l'école. Du septième étage au rez-de-chaussée, il descend par l'ascenseur, eux par l'escalier. Arrivé en bas, ses enfants ont disparu.
- La critique pour et contre :
~Pour :
1. Le suspense est tendu comme un slip et cette tension se maintient quasiment jusqu'à la fin. Et j'ai bien dis quasiment.
2. C'est espagnol mais ça se passe à Buenos Aires. Ça a l'air joli, Buenos Aires.
3. Y a Belén Rueda, tagada. Mais elle a pris un coup de vieux, nom de tcheu.
~Contre :
1. C'était la soirée des séries. Après le mix "Lost"/"Walking Dead" on a eu droit à un épisode de "Navarro". Mais un bon, hein ! Téléfilm de luxe !
2. Malgré le double twist, la fin est naze... Mais alors là naze !
3. Ricardo Darin et les gosses sont quand même un peu limite pouet pouet...
- En résumé :
Ça se laisse bien voir pendant les trois quarts et puis après ça fait tout proet. Pas totalement désagréable, néanmoins.
- La Cote Bifff : **
- L'anecdote à la con :
Ricardo Darin, c'est un peu le Joe Mantegna argentin, non ?
- La fifiche :
Réalisateur : Patxi Amuezca.
Acteurs : Ricardo Darin, Belén Rueda, Luis Ziembrowski...
Origine : Espagne/Argentine.
- Le résumé en trois lignes :
Sebastian, un avocat en instance de divorce, va chercher ses deux enfants chez sa future ex-femme afin de les conduire à l'école. Du septième étage au rez-de-chaussée, il descend par l'ascenseur, eux par l'escalier. Arrivé en bas, ses enfants ont disparu.
- La critique pour et contre :
~Pour :
1. Le suspense est tendu comme un slip et cette tension se maintient quasiment jusqu'à la fin. Et j'ai bien dis quasiment.
2. C'est espagnol mais ça se passe à Buenos Aires. Ça a l'air joli, Buenos Aires.
3. Y a Belén Rueda, tagada. Mais elle a pris un coup de vieux, nom de tcheu.
~Contre :
1. C'était la soirée des séries. Après le mix "Lost"/"Walking Dead" on a eu droit à un épisode de "Navarro". Mais un bon, hein ! Téléfilm de luxe !
2. Malgré le double twist, la fin est naze... Mais alors là naze !
3. Ricardo Darin et les gosses sont quand même un peu limite pouet pouet...
- En résumé :
Ça se laisse bien voir pendant les trois quarts et puis après ça fait tout proet. Pas totalement désagréable, néanmoins.
- La Cote Bifff : **
- L'anecdote à la con :
Ricardo Darin, c'est un peu le Joe Mantegna argentin, non ?
Open Grave
- La fifiche :
Réalisateur : Gonzalo Lopez-Gallego.
Acteurs : Sharlto Copley, Erin Richards, Thomas Kretschmann...
Origine : USA.
- Le résumé en trois lignes :
Un homme se réveille dans une fosse pleine de cadavres, totalement amnésique et doit essayer de démêler les fils de l'histoire : le(s) tueur(s) est-il l'un des mystérieux étrangers tout autant amnésiques qui l'ont sorti de là ? Ou est-il lui-même le coupable ?
- La critique pour et contre :
~Pour :
1. On dirait un mix entre un épisode de "Lost" et un épisode de "Walking Dead". C'est plutôt rigolo.
2. L'intrigue est bien ficelée et la structure narrative en forme de puzzle très ludique. En plus, c'est rythmé, y a de l'action... Bref, on cherche tout du long à résoudre l'énigme mais on ne risque pas pour autant une entorse au cerveau.
3. La fin est très belle, bien qu'un peu heavy (et le plan final impressionnant).
~Contre :
1. Y a un étrange décalage entre le ton général du film (finalement assez léger) et la fin bien dark, justement.
2. Comme souvent dans ce genre de trucs y a de petits trous et de petites invraisemblances. Mais ça reste pas trop grave (jeu de mots bilingue !).
3. Il y a quelques rebondissements - et quelques dialogues - à la limite de l'humour involontaire ("Je parle latin !", pitié !).
- En résumé :
Un peu déçu sans doute parce que j'en attendais trop mais ça reste quand même du costaud.
- La Cote Bifff : ***
- L'anecdote à la con :
J'ai reçu un magnet Motörhead pour mon frigo et pour mon anniversaire (Zeugma !)
- La fifiche :
Réalisateur : Gonzalo Lopez-Gallego.
Acteurs : Sharlto Copley, Erin Richards, Thomas Kretschmann...
Origine : USA.
- Le résumé en trois lignes :
Un homme se réveille dans une fosse pleine de cadavres, totalement amnésique et doit essayer de démêler les fils de l'histoire : le(s) tueur(s) est-il l'un des mystérieux étrangers tout autant amnésiques qui l'ont sorti de là ? Ou est-il lui-même le coupable ?
- La critique pour et contre :
~Pour :
1. On dirait un mix entre un épisode de "Lost" et un épisode de "Walking Dead". C'est plutôt rigolo.
2. L'intrigue est bien ficelée et la structure narrative en forme de puzzle très ludique. En plus, c'est rythmé, y a de l'action... Bref, on cherche tout du long à résoudre l'énigme mais on ne risque pas pour autant une entorse au cerveau.
3. La fin est très belle, bien qu'un peu heavy (et le plan final impressionnant).
~Contre :
1. Y a un étrange décalage entre le ton général du film (finalement assez léger) et la fin bien dark, justement.
2. Comme souvent dans ce genre de trucs y a de petits trous et de petites invraisemblances. Mais ça reste pas trop grave (jeu de mots bilingue !).
3. Il y a quelques rebondissements - et quelques dialogues - à la limite de l'humour involontaire ("Je parle latin !", pitié !).
- En résumé :
Un peu déçu sans doute parce que j'en attendais trop mais ça reste quand même du costaud.
- La Cote Bifff : ***
- L'anecdote à la con :
J'ai reçu un magnet Motörhead pour mon frigo et pour mon anniversaire (Zeugma !)
Horror Stories 2
- La fifiche :
Réalisateurs : Beom-sik-Jeong, Hwi Kim, Sung-ho Kim et Kyu-dong Ming.
Acteurs : Jin-hee Bak, Jung In-sun, Ji-won Kim...
Origine : Corée du Sud.
- Le résumé en trois lignes :
Une compagnie d'assurance après l'heure de fermeture. Un chef de service termine l'évaluation d'une jeune stagiaire en lui faisant passer en revue trois affaires à problème : deux amis partis en randonnée en montagne, trois jeunes filles en "spring break" et la mystérieuse disparition d'un jeune enseignant.
- La critique pour et contre :
~Pour :
1. La structure en sketchs et la courte durée de l'ensemble font qu'on ne s'ennuie pas.
2. Ça fait penser à "Necronomicon" : même structure, même ambiance lovecraftienne dans le segment qui sert de lien aux trois autres... Et le sketch final est aussi le plus réussi.
3. Le dernier sketch, donc. Original, drôle et déjanté. C'est lui qui sauve le truc.
~Contre :
1. Comme tous les films à sketchs, c'est très inégal. Pour une franche réussite, deux trucs plan-plan et rabâchés. Mais bon, ça se laisse voir.
2. Le segment "fil rouge" n'est pas très compréhensible, surtout sur la fin.
3. Après la Fnac, c'est au tour de Snickers d'y aller de son petit placement de produit.
- En résumé :
Ça se voit sans déplaisir et ça s'oublie aussitôt.
- La Cote Bifff : **
- L'anecdote à la con :
Je vous le fais en rattrapage parce que j'avais presque oublié que je l'avais vu, celui-là.
- La fifiche :
Réalisateurs : Beom-sik-Jeong, Hwi Kim, Sung-ho Kim et Kyu-dong Ming.
Acteurs : Jin-hee Bak, Jung In-sun, Ji-won Kim...
Origine : Corée du Sud.
- Le résumé en trois lignes :
Une compagnie d'assurance après l'heure de fermeture. Un chef de service termine l'évaluation d'une jeune stagiaire en lui faisant passer en revue trois affaires à problème : deux amis partis en randonnée en montagne, trois jeunes filles en "spring break" et la mystérieuse disparition d'un jeune enseignant.
- La critique pour et contre :
~Pour :
1. La structure en sketchs et la courte durée de l'ensemble font qu'on ne s'ennuie pas.
2. Ça fait penser à "Necronomicon" : même structure, même ambiance lovecraftienne dans le segment qui sert de lien aux trois autres... Et le sketch final est aussi le plus réussi.
3. Le dernier sketch, donc. Original, drôle et déjanté. C'est lui qui sauve le truc.
~Contre :
1. Comme tous les films à sketchs, c'est très inégal. Pour une franche réussite, deux trucs plan-plan et rabâchés. Mais bon, ça se laisse voir.
2. Le segment "fil rouge" n'est pas très compréhensible, surtout sur la fin.
3. Après la Fnac, c'est au tour de Snickers d'y aller de son petit placement de produit.
- En résumé :
Ça se voit sans déplaisir et ça s'oublie aussitôt.
- La Cote Bifff : **
- L'anecdote à la con :
Je vous le fais en rattrapage parce que j'avais presque oublié que je l'avais vu, celui-là.
mercredi 16 avril 2014
All Cheerlaeders Die
- La fifiche :
Réalisateurs : Lucky McKee et Chris Sivetson.
Acteurs : Caitlin Stacey, Sianoa Smit-McPhee, Brooke Butler...
Origine : USA.
- Le résumé en trois lignes :
Après la mort "accidentelle" d'une pom-pom girl, Maddy, élève plutôt rebelle qui réalisa jadis un documentaire sur la jeune fille, s'engage chez les cheerleaders afin de pourrir la vie du capitaine de l'équipe de football qu'elle tient pour responsable du drame. Mais le surnaturel s'en mêle...
- La critique pour et contre :
~Pour :
1. C'est vraiment très drôle, dans le genre "film de genre connoté" très nineties...
2. Et contrairement à ce que l'on pense, c'est pas si con que ça. Il y a même, ici aussi, un sous-texte bien costaud sur le sexisme, le machisme et la violence faite aux femmes.
3. Le méchant est vraiment très méchant. D'autant plus que ce n'est pas un monstre. Juste un type "normal". Et ça, c'est vraiment flippant.
~Contre :
1. Tout le côté "fantastique" est gravement bâclé. Qu'est-ce que c'est que ces pierres ? D'où viennent-elles ? Pourquoi font-elles ça ? Ça n'a ni queue ni tête mais, après tout... On s'en fout.
2. Ils s'y sont mis à deux mais c'est quand même très platement réalisé.
3. Passé la séquence pré-générique ça a quand même un peu de mal a se mettre en place.
- En résumé :
Entre le truc purement fun et le film "à message"' (c'est relatif) mon coeur balance. Mais je pense vraiment qu'il y a plus en coulisse qu'on ne veut bien le dire en façade. Quelque part, tout le monde peut sans doute y trouver son compte. Et c'est pas plus mal.
- La Cote Bifff : **
- L'anecdote à la con :
Un film purement Bifffien. Donc pourquoi le programmer à 18 heures ?
- La fifiche :
Réalisateurs : Lucky McKee et Chris Sivetson.
Acteurs : Caitlin Stacey, Sianoa Smit-McPhee, Brooke Butler...
Origine : USA.
- Le résumé en trois lignes :
Après la mort "accidentelle" d'une pom-pom girl, Maddy, élève plutôt rebelle qui réalisa jadis un documentaire sur la jeune fille, s'engage chez les cheerleaders afin de pourrir la vie du capitaine de l'équipe de football qu'elle tient pour responsable du drame. Mais le surnaturel s'en mêle...
- La critique pour et contre :
~Pour :
1. C'est vraiment très drôle, dans le genre "film de genre connoté" très nineties...
2. Et contrairement à ce que l'on pense, c'est pas si con que ça. Il y a même, ici aussi, un sous-texte bien costaud sur le sexisme, le machisme et la violence faite aux femmes.
3. Le méchant est vraiment très méchant. D'autant plus que ce n'est pas un monstre. Juste un type "normal". Et ça, c'est vraiment flippant.
~Contre :
1. Tout le côté "fantastique" est gravement bâclé. Qu'est-ce que c'est que ces pierres ? D'où viennent-elles ? Pourquoi font-elles ça ? Ça n'a ni queue ni tête mais, après tout... On s'en fout.
2. Ils s'y sont mis à deux mais c'est quand même très platement réalisé.
3. Passé la séquence pré-générique ça a quand même un peu de mal a se mettre en place.
- En résumé :
Entre le truc purement fun et le film "à message"' (c'est relatif) mon coeur balance. Mais je pense vraiment qu'il y a plus en coulisse qu'on ne veut bien le dire en façade. Quelque part, tout le monde peut sans doute y trouver son compte. Et c'est pas plus mal.
- La Cote Bifff : **
- L'anecdote à la con :
Un film purement Bifffien. Donc pourquoi le programmer à 18 heures ?
Viral
- La fifiche :
Réalisateur : Lucas Figueroa.
Acteurs : Juan Blanco, Aura Garrido, Miguel Angel Muñoz...
Origine : Espagne.
- Le résumé en trois lignes :
Le jeune Raul gagne un concours "du plus grand geek" et se retrouve enfermé pendant une semaine dans une Fnac avec comme mission de se faire le plus d'amis possible sur les réseaux sociaux, seuls moyens qu'il a de communiquer avec l'extérieur. Hélas, le bâtiment se révèle hanté.
- La critique pour et contre :
~Pour :
1. Alors, euh... L'actrice qui joue la petite caissière est encore assez minouche...
2. Et puis il y a un cochon d'Inde qui s'appelle Chewbacca. C'est cool.
3. Euh... et alors... Et alors je vais arrêter de chercher des trucs positifs à écrire sur cette bouse.
~Contre
1. Rien. Mais alors là : rien. Pas d'histoire, pas de scénario, pas le moindre rebondissement (à moins de compter les bouquins et les DVD qui tombent des étagères), une réalisation qui veut faire djeuns mais se révèle fadasse... Ce film est l'apologie du vide.
2. Comédie ? Ce n'est pas drôle. Film d'horreur ? Ça ne fait pas peur. Thriller ? Il ne se passe rien. Bref, on se fait chier GRAVE.
3. Le film est une gigantesque pub pour la Fnac qui l'a financé. C'est déjà limite mais en plus - et contrairement à ce que raconte le réalisateur en interview - c'est truffé de placements de produits dans le placement de produit. Ça en devient écoeurant.
- En résumé :
A dégager. Et vite.
- La Cote Bifff : 0
- L'anecdote à la con :
On n'arrête pas de croiser Sergi Lopez partout, ces derniers temps. Et aussi Lloyd Kaufman mais ça c'est normal.
- La fifiche :
Réalisateur : Lucas Figueroa.
Acteurs : Juan Blanco, Aura Garrido, Miguel Angel Muñoz...
Origine : Espagne.
- Le résumé en trois lignes :
Le jeune Raul gagne un concours "du plus grand geek" et se retrouve enfermé pendant une semaine dans une Fnac avec comme mission de se faire le plus d'amis possible sur les réseaux sociaux, seuls moyens qu'il a de communiquer avec l'extérieur. Hélas, le bâtiment se révèle hanté.
- La critique pour et contre :
~Pour :
1. Alors, euh... L'actrice qui joue la petite caissière est encore assez minouche...
2. Et puis il y a un cochon d'Inde qui s'appelle Chewbacca. C'est cool.
3. Euh... et alors... Et alors je vais arrêter de chercher des trucs positifs à écrire sur cette bouse.
~Contre
1. Rien. Mais alors là : rien. Pas d'histoire, pas de scénario, pas le moindre rebondissement (à moins de compter les bouquins et les DVD qui tombent des étagères), une réalisation qui veut faire djeuns mais se révèle fadasse... Ce film est l'apologie du vide.
2. Comédie ? Ce n'est pas drôle. Film d'horreur ? Ça ne fait pas peur. Thriller ? Il ne se passe rien. Bref, on se fait chier GRAVE.
3. Le film est une gigantesque pub pour la Fnac qui l'a financé. C'est déjà limite mais en plus - et contrairement à ce que raconte le réalisateur en interview - c'est truffé de placements de produits dans le placement de produit. Ça en devient écoeurant.
- En résumé :
A dégager. Et vite.
- La Cote Bifff : 0
- L'anecdote à la con :
On n'arrête pas de croiser Sergi Lopez partout, ces derniers temps. Et aussi Lloyd Kaufman mais ça c'est normal.
Willow Creek
- La fifiche :
Réalisateur : Bobcat Goldthwait.
Acteurs : Alexie Gilmore, Bryce Johnson...
Origine : USA.
- Le résumé en deux lignes :
Un jeune couple part dans la région de Willow Creek, lieu d'une célèbre "rencontre" avec le Bigfoot, afin de tourner un film sur le légendaire hominidé.
- La critique pour et contre :
~Pour :
1. La scène en plan fixe sous la tente - l'une des plus longues qu'il m'ait été donné de voir - constitue quand même une sorte de morceau de bravoure, surtout pour les deux acteurs.
2. Ça a le bon goût d'être court.
3. C'est quasiment un copié-collé de "Blair Witch". Mais avec Bigfoot. Ou pas.
~Contre :
1. En gros, il ne se passe quand même rien, hein...
2. La fin ouverte est assez frustrante.
3. C'est quasiment un copié-collé de "Blair Witch". Mais avec Bigfoot. Ou pas.
- En résumé :
Pas le pire found footage que j'aie vu jusqu'ici. Au moins on ne s'emmerde pas (trop) et la caméra portée ne donne pas (trop) le mal de mer. A part ça, R.A.S.
- La Cote Bifff : **
- L'anecdote à la con :
Bobcat Goldhtwait sur la scène du Ciné 2 imitant Bono en train de chanter Y.M.C.A., ça valait son pesant de cacahouètes.
- La fifiche :
Réalisateur : Bobcat Goldthwait.
Acteurs : Alexie Gilmore, Bryce Johnson...
Origine : USA.
- Le résumé en deux lignes :
Un jeune couple part dans la région de Willow Creek, lieu d'une célèbre "rencontre" avec le Bigfoot, afin de tourner un film sur le légendaire hominidé.
- La critique pour et contre :
~Pour :
1. La scène en plan fixe sous la tente - l'une des plus longues qu'il m'ait été donné de voir - constitue quand même une sorte de morceau de bravoure, surtout pour les deux acteurs.
2. Ça a le bon goût d'être court.
3. C'est quasiment un copié-collé de "Blair Witch". Mais avec Bigfoot. Ou pas.
~Contre :
1. En gros, il ne se passe quand même rien, hein...
2. La fin ouverte est assez frustrante.
3. C'est quasiment un copié-collé de "Blair Witch". Mais avec Bigfoot. Ou pas.
- En résumé :
Pas le pire found footage que j'aie vu jusqu'ici. Au moins on ne s'emmerde pas (trop) et la caméra portée ne donne pas (trop) le mal de mer. A part ça, R.A.S.
- La Cote Bifff : **
- L'anecdote à la con :
Bobcat Goldhtwait sur la scène du Ciné 2 imitant Bono en train de chanter Y.M.C.A., ça valait son pesant de cacahouètes.
Lord of Tears
- La fifiche :
Réalisateur : Lawrie Brewster.
Acteurs : Euan Douglas, Lexie Hulme, Jamie Gordon...
Origine : U.K.
- Le résumé en trois lignes :
James Findlay, un enseignant écossais, est poursuivi par des cauchemars et des visions centrés sur une mystérieuse entité : le Owl-man. Persuadé que tout est lié à un incident survenu dans son enfance, il retourne dans la maison familiale afin de découvrir la vérité.
- La critique pour et contre :
~Pour :
1. On ne peut pas retirer aux auteurs une certaine volonté d'originalité, que ce soit dans la réalisation ou dans l'écriture. Dommage que les moyens ne suivent pas.
2. Le côté cheap de l'affaire rajoute une bonne couche de macabre et de glauque, d'autant que la baraque et le Owl-man sont déjà bien creepy eux-mêmes.
3. L'Écosse, même mal filmé, c'est toujours magnifique.
~Contre :
1. C'est vraiment TROP cheap et TROP amateur. Donc à partir d'un moment (et vite, malheureusement), ça ne ressemble plus à rien. Et quand je dis à rien...
2. Y avait matière à un moyen-métrage du coup on rallonge la sauce à grands coups de scènes inutiles. Au mieux c'est ridicule et prétentieux (les scènes avec l'ami du héros), au pire complètement débile (la scène de la danse, misère !).
3. Les acteurs sont mauvais comme des cochons et visiblement pas dirigés. Et comme les dialogues sont souvent grotesques, en plus... ils font la plupart du temps n'importe quoi.
- En résumé :
C'est certainement plein de bonnes intentions mais c'est loupé. Et pas qu'un peu. Sérieusement, on dirait le film de fin d'études raté d'un étudiant en cinéma complêtement fauché. Et probablement saoul.
- La Cote Bifff : 0
- L'anecdote à la con :
Il reste 17 DVD de ce truc en vente au Shop. Dépêchez-vous !
- La fifiche :
Réalisateur : Lawrie Brewster.
Acteurs : Euan Douglas, Lexie Hulme, Jamie Gordon...
Origine : U.K.
- Le résumé en trois lignes :
James Findlay, un enseignant écossais, est poursuivi par des cauchemars et des visions centrés sur une mystérieuse entité : le Owl-man. Persuadé que tout est lié à un incident survenu dans son enfance, il retourne dans la maison familiale afin de découvrir la vérité.
- La critique pour et contre :
~Pour :
1. On ne peut pas retirer aux auteurs une certaine volonté d'originalité, que ce soit dans la réalisation ou dans l'écriture. Dommage que les moyens ne suivent pas.
2. Le côté cheap de l'affaire rajoute une bonne couche de macabre et de glauque, d'autant que la baraque et le Owl-man sont déjà bien creepy eux-mêmes.
3. L'Écosse, même mal filmé, c'est toujours magnifique.
~Contre :
1. C'est vraiment TROP cheap et TROP amateur. Donc à partir d'un moment (et vite, malheureusement), ça ne ressemble plus à rien. Et quand je dis à rien...
2. Y avait matière à un moyen-métrage du coup on rallonge la sauce à grands coups de scènes inutiles. Au mieux c'est ridicule et prétentieux (les scènes avec l'ami du héros), au pire complètement débile (la scène de la danse, misère !).
3. Les acteurs sont mauvais comme des cochons et visiblement pas dirigés. Et comme les dialogues sont souvent grotesques, en plus... ils font la plupart du temps n'importe quoi.
- En résumé :
C'est certainement plein de bonnes intentions mais c'est loupé. Et pas qu'un peu. Sérieusement, on dirait le film de fin d'études raté d'un étudiant en cinéma complêtement fauché. Et probablement saoul.
- La Cote Bifff : 0
- L'anecdote à la con :
Il reste 17 DVD de ce truc en vente au Shop. Dépêchez-vous !
lundi 14 avril 2014
Killers
- La fifiche :
Réalisateurs : Kimo Stamboel & Timo Tjahjanto (a.k.a. The Mo Brothers).
Acteurs : Oka Antara, Kazuki Kitamura, Luna Maya...
Origine : Japon/Indonésie.
- Le résumé en trois lignes :
Un serial killer japonais rentre en contact via Internet avec un journaliste indonésien spécialisé dans la lutte contre la corruption. Ce dernier vient de se prendre un solide râteau professionnel. Son désir de vengeance et cette rencontre virtuelle va-t-il le faire basculer du côté obscur de la Force ?
- La critique pour et contre :
~Pour :
1. Les deux histoires, les deux personnages, les deux pays donnent l'impression incroyable de voir deux films différents montés en parallèle jusqu'à ce que tout se rencontre et que ça fasse BOUM !
2. L'opposition entre les deux tueurs, leurs parcours, leurs motivations et leur cheminement vers la rédemption est d'une richesse scénaristique peu commune.
3. La réalisation glaçante et gorgée de tension débouche sur une fresque en Multiplexe pleine d'épaisseur et de texture.
~Contre :
1. La partie indonésienne est produite par les gars derrière "The Raid" (1&2), d'où une scène d'action d'une surenchère inutile - dans un hôtel - durant laquelle le journaliste épais comme un cervelas et entraîné comme un Unioniste se tire des pattes d'à peu près 25 gardes du corps surentraînés, fingers in the nose. Très bien foutu, très youplaboum sur le moment mais parfaitement inepte et à la limite du ridicule.
2. L'alternance entre les deux parties provoque quand même de - légères - sautes de rythme.
3. Le final est bien - et de prime abord surprenant - mais un peu en demi-teinte et trop tiré en longueur.
- En résumé :
Ne serait-ce cette scène d'action absurdement inutile et deux trois scories par-ci, par-là, un thriller asiatique brillant, sadique, intelligent... dopé par cette étonnante double narration. Jusqu'ici, mon maître-achat.
- La Cote Bifff : ****
- L'anecdote à la con :
Je suis sorti de là un an plus vieux.
- La fifiche :
Réalisateurs : Kimo Stamboel & Timo Tjahjanto (a.k.a. The Mo Brothers).
Acteurs : Oka Antara, Kazuki Kitamura, Luna Maya...
Origine : Japon/Indonésie.
- Le résumé en trois lignes :
Un serial killer japonais rentre en contact via Internet avec un journaliste indonésien spécialisé dans la lutte contre la corruption. Ce dernier vient de se prendre un solide râteau professionnel. Son désir de vengeance et cette rencontre virtuelle va-t-il le faire basculer du côté obscur de la Force ?
- La critique pour et contre :
~Pour :
1. Les deux histoires, les deux personnages, les deux pays donnent l'impression incroyable de voir deux films différents montés en parallèle jusqu'à ce que tout se rencontre et que ça fasse BOUM !
2. L'opposition entre les deux tueurs, leurs parcours, leurs motivations et leur cheminement vers la rédemption est d'une richesse scénaristique peu commune.
3. La réalisation glaçante et gorgée de tension débouche sur une fresque en Multiplexe pleine d'épaisseur et de texture.
~Contre :
1. La partie indonésienne est produite par les gars derrière "The Raid" (1&2), d'où une scène d'action d'une surenchère inutile - dans un hôtel - durant laquelle le journaliste épais comme un cervelas et entraîné comme un Unioniste se tire des pattes d'à peu près 25 gardes du corps surentraînés, fingers in the nose. Très bien foutu, très youplaboum sur le moment mais parfaitement inepte et à la limite du ridicule.
2. L'alternance entre les deux parties provoque quand même de - légères - sautes de rythme.
3. Le final est bien - et de prime abord surprenant - mais un peu en demi-teinte et trop tiré en longueur.
- En résumé :
Ne serait-ce cette scène d'action absurdement inutile et deux trois scories par-ci, par-là, un thriller asiatique brillant, sadique, intelligent... dopé par cette étonnante double narration. Jusqu'ici, mon maître-achat.
- La Cote Bifff : ****
- L'anecdote à la con :
Je suis sorti de là un an plus vieux.
Cheap Thrills
- La fifiche :
Réalisateur : E.L. Katz.
Acteurs : Pat Healy, Sara Paxton, Ethan Embry...
Origine : USA.
- Le résumé en trois lignes :
Deux potes en virée (dont un très gêné aux entournures) rencontrent un couple plein aux as qui les entraîne dans une nuit de débauche. Au programme : drogue, picole et argent facile. Pour peu que les deux compères relèvent une série des défis de plus en plus corsés.
- La critique pour et contre :
~Pour :
1. C'est évidemment très fun au premier degré. Drôle, cruel, méchant, violent, vicieux et politiquement incorrect. Rock'n'roll, quoi, d'une certaine manière.
2. Il y a l'un ou l'autre twists étranges qui ne mènent nulle part et c'est très bien comme ça.
3. Le final fait basculer le film du truc purement jouette à quelque chose de plus dérangeant, bien qu'inabouti car, finalement, pas si malin et profond que ça ne voudrait se la jouer.
~Contre :
1. Le scénario a de gros trous et les rustines qui tentent de les colmater ne sont vraiment pas belles (toute la partie avec le chien, par exemple, relève quasiment de la magie).
2. Le crescendo dans les paris n'est pas suffisamment soutenu et il y a un solide problème de gradation entre eux, pécuniairement parlant (pour rester dans les exemples, manger du clebs vaut plus que se couper un doigt. Enfin, c'est probablement culturel).
3. On voit arriver la fin à dix kilomètres (même si finalement tout ne se passe pas exactement comme prévu).
- En résumé :
Plaisant petit film si on ne gratte pas trop en profondeur. Bizarrement plus bête que ça ne voudrait le faire croire, donc quelque part assez prétentieux. Mais allez, c'est rigolo (et Sara Paxton est vraiment sexy).
- La Cote Bifff : **
- L'anecdote à la con :
Ça fait très fort penser à "13 Jeux de Mort", Corbeau d'or en 2008 (à vue de nez).
- La fifiche :
Réalisateur : E.L. Katz.
Acteurs : Pat Healy, Sara Paxton, Ethan Embry...
Origine : USA.
- Le résumé en trois lignes :
Deux potes en virée (dont un très gêné aux entournures) rencontrent un couple plein aux as qui les entraîne dans une nuit de débauche. Au programme : drogue, picole et argent facile. Pour peu que les deux compères relèvent une série des défis de plus en plus corsés.
- La critique pour et contre :
~Pour :
1. C'est évidemment très fun au premier degré. Drôle, cruel, méchant, violent, vicieux et politiquement incorrect. Rock'n'roll, quoi, d'une certaine manière.
2. Il y a l'un ou l'autre twists étranges qui ne mènent nulle part et c'est très bien comme ça.
3. Le final fait basculer le film du truc purement jouette à quelque chose de plus dérangeant, bien qu'inabouti car, finalement, pas si malin et profond que ça ne voudrait se la jouer.
~Contre :
1. Le scénario a de gros trous et les rustines qui tentent de les colmater ne sont vraiment pas belles (toute la partie avec le chien, par exemple, relève quasiment de la magie).
2. Le crescendo dans les paris n'est pas suffisamment soutenu et il y a un solide problème de gradation entre eux, pécuniairement parlant (pour rester dans les exemples, manger du clebs vaut plus que se couper un doigt. Enfin, c'est probablement culturel).
3. On voit arriver la fin à dix kilomètres (même si finalement tout ne se passe pas exactement comme prévu).
- En résumé :
Plaisant petit film si on ne gratte pas trop en profondeur. Bizarrement plus bête que ça ne voudrait le faire croire, donc quelque part assez prétentieux. Mais allez, c'est rigolo (et Sara Paxton est vraiment sexy).
- La Cote Bifff : **
- L'anecdote à la con :
Ça fait très fort penser à "13 Jeux de Mort", Corbeau d'or en 2008 (à vue de nez).
dimanche 13 avril 2014
Young Detective Dee : Rise of the Sea Dragon
- La fifiche :
Réalisateur : Tsui Hark.
Acteurs : Mark Chao, Angelababy, Kun Chen...
Origine : Chine.
- Le résumé en trois lignes:
Les débuts du Détective Dee, aux prises avec un monstre marin attaquant la capitale et derrière lequel (le monstre, suivez un peu) se cache une conspiration remontant jusqu'aux sommets de la famille impériale et - surtout - de son entourage.
- La critique pour et contre :
~Pour :
1. C'est du Tsui Hark donc c'est virtuose. La réal, les costumes, les décors, les bébètes, les combats... Tout est vraiment top notch.
2. La 3D est bien utilisée, juste comme il faut.
3. La confrontation finale avec le Sea Dragon vaut son pesant de violettes aquatiques.
~Contre :
1. C'est trop long (et au bout d'un certain moment, la 3D fatiiiiiiiiiiiigue).
2. C'est confus (comme d'hab': trop de personnages et de sous-intrigues tuent la lisibilité).
3. C'est un détail technique mais les sous-titres qui volent à du 2.000 à l'heure et empêchent de se concentrer sur les images n'aident pas à la compréhension globale. J'ai même pas vu mourir le monstre, tiens...
- En résumé :
Du pur fun asiatique avou de gros bouts de fantasy autour des arts martiaux. Le tout gâché par la longueur et un certain manque de fluide...
- La Cote Bifff : *** (ben oui, quand même).
- L'anecdote à la con :
- "T'as déjà vu un film en 3D ? "
- "Oui. "Les Schtroumpfs". "
(les deux gamines derrière moi pendant le film)
- La fifiche :
Réalisateur : Tsui Hark.
Acteurs : Mark Chao, Angelababy, Kun Chen...
Origine : Chine.
- Le résumé en trois lignes:
Les débuts du Détective Dee, aux prises avec un monstre marin attaquant la capitale et derrière lequel (le monstre, suivez un peu) se cache une conspiration remontant jusqu'aux sommets de la famille impériale et - surtout - de son entourage.
- La critique pour et contre :
~Pour :
1. C'est du Tsui Hark donc c'est virtuose. La réal, les costumes, les décors, les bébètes, les combats... Tout est vraiment top notch.
2. La 3D est bien utilisée, juste comme il faut.
3. La confrontation finale avec le Sea Dragon vaut son pesant de violettes aquatiques.
~Contre :
1. C'est trop long (et au bout d'un certain moment, la 3D fatiiiiiiiiiiiigue).
2. C'est confus (comme d'hab': trop de personnages et de sous-intrigues tuent la lisibilité).
3. C'est un détail technique mais les sous-titres qui volent à du 2.000 à l'heure et empêchent de se concentrer sur les images n'aident pas à la compréhension globale. J'ai même pas vu mourir le monstre, tiens...
- En résumé :
Du pur fun asiatique avou de gros bouts de fantasy autour des arts martiaux. Le tout gâché par la longueur et un certain manque de fluide...
- La Cote Bifff : *** (ben oui, quand même).
- L'anecdote à la con :
- "T'as déjà vu un film en 3D ? "
- "Oui. "Les Schtroumpfs". "
(les deux gamines derrière moi pendant le film)
Le Théorème Zéro (The Zero Theorem)
- La fifiche :
Réalisateur : Terry Gilliam.
Acteurs : Christoph Waltz, Mélanie Thierry, David Thewlis...
Origine : USA.
- Le résumé en trois lignes :
En échange de la possibilité de travailler à domicile, l'informaticien Qohen Leth se voit assigner la mission de travailler sur le théorème Zéro, qui permettrait ni plus ni moins de découvrir le sens de la vie. Mais les distractions extérieures sont nombreuses, à commencer par la jeune et sexy Bainsley.
- La critique pour et contre :
~Pour :
1. Une distribution du feu de Dieu : Christoph Waltz complètement barré, Mélanie Thierry parfaitement zim boum, David Thewlis en clône moustachu de Michael Palin, Tilda Swinton en psy virtuelle et Matt Damon en Bill Gates transgénique. Que demander de plus ?
2. La direction artistique gilliamienne au mieux de sa forme, soit un bordel monstrueux, grouillant de petits détails, une église désaffectée comme décor principal, des machines déjantées et la ville qui à l'air d'être prise dans une perpétuelle grève des éboueurs.
3. Les préoccupations traditionnelles de Gilliam emballées dans le style classique de Gilliam mais avec une approche plus light et soft que d'habitude. Ça change mais rien ne change. C'est à la fois excitant et rassurant. Enfin, oui... je m'comprends.
~Contre :
1. Le délire mathématique n'est pas toujours très clair mais on s'en fout.
2. Ça cite évidemment très fort "Brazil" sans jamais arriver à la cheville de ce qui reste le chef-d'oeuvre de l'ex-Monty Python. Mais ça reste plutôt agréable de replonger dans ce genre d'univers, donc...
3. Dommage qu'il y ait un happy end. C'est à ça qu'on sent qu'il vieillit, Terry.
- En résumé :
Même s'il s'agit d'une sorte de resucée fluo de "Brazil", le retour de Gilliam à la S.F. et à ce qu'il sait faire de mieux vaut franchement le détour. C'est quand même son meilleur film depuis... ouf ! ... au moins "Las Vegas Parano", si pas "L'Armée des Douze Singes". Et ça fait plaisir de voir qu'il bande encore.
- La Cote Bifff : ***
- L'anecdote à la con :
C'était plus que soldoutre donc faudra quand même le revoir en salle autrement qu'avec la gueule sur l'écran.
- La fifiche :
Réalisateur : Terry Gilliam.
Acteurs : Christoph Waltz, Mélanie Thierry, David Thewlis...
Origine : USA.
- Le résumé en trois lignes :
En échange de la possibilité de travailler à domicile, l'informaticien Qohen Leth se voit assigner la mission de travailler sur le théorème Zéro, qui permettrait ni plus ni moins de découvrir le sens de la vie. Mais les distractions extérieures sont nombreuses, à commencer par la jeune et sexy Bainsley.
- La critique pour et contre :
~Pour :
1. Une distribution du feu de Dieu : Christoph Waltz complètement barré, Mélanie Thierry parfaitement zim boum, David Thewlis en clône moustachu de Michael Palin, Tilda Swinton en psy virtuelle et Matt Damon en Bill Gates transgénique. Que demander de plus ?
2. La direction artistique gilliamienne au mieux de sa forme, soit un bordel monstrueux, grouillant de petits détails, une église désaffectée comme décor principal, des machines déjantées et la ville qui à l'air d'être prise dans une perpétuelle grève des éboueurs.
3. Les préoccupations traditionnelles de Gilliam emballées dans le style classique de Gilliam mais avec une approche plus light et soft que d'habitude. Ça change mais rien ne change. C'est à la fois excitant et rassurant. Enfin, oui... je m'comprends.
~Contre :
1. Le délire mathématique n'est pas toujours très clair mais on s'en fout.
2. Ça cite évidemment très fort "Brazil" sans jamais arriver à la cheville de ce qui reste le chef-d'oeuvre de l'ex-Monty Python. Mais ça reste plutôt agréable de replonger dans ce genre d'univers, donc...
3. Dommage qu'il y ait un happy end. C'est à ça qu'on sent qu'il vieillit, Terry.
- En résumé :
Même s'il s'agit d'une sorte de resucée fluo de "Brazil", le retour de Gilliam à la S.F. et à ce qu'il sait faire de mieux vaut franchement le détour. C'est quand même son meilleur film depuis... ouf ! ... au moins "Las Vegas Parano", si pas "L'Armée des Douze Singes". Et ça fait plaisir de voir qu'il bande encore.
- La Cote Bifff : ***
- L'anecdote à la con :
C'était plus que soldoutre donc faudra quand même le revoir en salle autrement qu'avec la gueule sur l'écran.
samedi 12 avril 2014
Dark blood
- La fifiche :
Réalisateur : George Sluizer.
Acteurs : River Phoenix, Judy Davis, Jonathan Pryce...
Origine : USA.
Année : 1993.
- Le résumé en trois lignes :
Harry et Buffy, un couple "hollywoodien", est en week-end romantique dans le désert. Leur Bentley tombée en panne, ils trouvent refuge chez Boy, un jeune sang-mêlé hopi vivant dans une cabane au milieu d'un site de tests nucléaires désaffecté...
- La critique pour et contre :
~Pour :
1. C'est le film posthume de River Phoenix, enfin montré plus de 20 ans après son tournage - et la mort de son acteur principal. Ça a forcément quelque chose de troublant.
2. Le désert est en quelque sorte le personnage principal. Et il impressionne.
3. La musique, lancinante, renforce cette idée d'être dans un "Paris, Texas" sous mescaline.
~Contre :
1. L'un dans l'autre c'est quand même chiant comme un jour de pluie.
2. On a beau être prévenu, les scènes manquantes remplacées par la voix off du réalisateur commentant ce qu'on est censé voir à l'écran, ben... ça fait franchement bizarre...
3. Y a un côté tellement languide que ces 88 minutes semblent durer trois heures.
- En résumé :
C'est historiquement intéressant de voir ce genre de film. Reste que c'est lent, vainement new age plan plan philo hippie à deux balles et que, complet, ça nous aurait donné un pensum sous acide dont on se passe très bien comme ça, merci. Déjà que la version 75% donne envie d'aller vivre dans une station service sur Mars et de se faire des injections de plutonium actif en écoutant Laibach à l'envers... Pitié ! Respect mais PITIÉ !
- La Cote Bifff : * (par sympathie).
- L'anecdote à la con :
L'intervention de George Sluizer, victime d'un AVC en 2008 et présent sur scène cloué dans un fauteuil roulant était, elle, extrêmement émouvante. Rien que ça - et l'enthousiasme qu'il met à vendre et défendre son film - ça mérite le respect (et l'étoile ci-dessus).
- La fifiche :
Réalisateur : George Sluizer.
Acteurs : River Phoenix, Judy Davis, Jonathan Pryce...
Origine : USA.
Année : 1993.
- Le résumé en trois lignes :
Harry et Buffy, un couple "hollywoodien", est en week-end romantique dans le désert. Leur Bentley tombée en panne, ils trouvent refuge chez Boy, un jeune sang-mêlé hopi vivant dans une cabane au milieu d'un site de tests nucléaires désaffecté...
- La critique pour et contre :
~Pour :
1. C'est le film posthume de River Phoenix, enfin montré plus de 20 ans après son tournage - et la mort de son acteur principal. Ça a forcément quelque chose de troublant.
2. Le désert est en quelque sorte le personnage principal. Et il impressionne.
3. La musique, lancinante, renforce cette idée d'être dans un "Paris, Texas" sous mescaline.
~Contre :
1. L'un dans l'autre c'est quand même chiant comme un jour de pluie.
2. On a beau être prévenu, les scènes manquantes remplacées par la voix off du réalisateur commentant ce qu'on est censé voir à l'écran, ben... ça fait franchement bizarre...
3. Y a un côté tellement languide que ces 88 minutes semblent durer trois heures.
- En résumé :
C'est historiquement intéressant de voir ce genre de film. Reste que c'est lent, vainement new age plan plan philo hippie à deux balles et que, complet, ça nous aurait donné un pensum sous acide dont on se passe très bien comme ça, merci. Déjà que la version 75% donne envie d'aller vivre dans une station service sur Mars et de se faire des injections de plutonium actif en écoutant Laibach à l'envers... Pitié ! Respect mais PITIÉ !
- La Cote Bifff : * (par sympathie).
- L'anecdote à la con :
L'intervention de George Sluizer, victime d'un AVC en 2008 et présent sur scène cloué dans un fauteuil roulant était, elle, extrêmement émouvante. Rien que ça - et l'enthousiasme qu'il met à vendre et défendre son film - ça mérite le respect (et l'étoile ci-dessus).
Spectre (Espectro)
- La fifiche :
Réalisateur : Alfonso Pineda Ulloa.
Acteurs : Paz Vega, Alfonso Herrera, Maya Zapata...
Origine : Mexique.
- Le résumé en trois ligne :
Traumatisée par un viol, Marta, une jeune femme dotée d'un don de voyance, s'installe dans un nouvel appartement afin d'entamer sa convalescence. Mais entre la sortie de prison de son agresseur, la voisine agressive et des phénomènes étranges au sein même de l'immeuble, la peur s'installe...
- La critique pour et contre :
~Pour :
1. Paz Vega.
2. Un sous-texte maousse costaud qui emmène le film ailleurs, loin du film de fantôme "classique" qu'il semble être au départ.
3. Un twist final roublard et bien amené.
~Contre :
1. Le côté "Paranormal Activity" avec utilisation massive de caméras de surveillance, s'il renforce le côté paranoïaque de l'affaire, n'en rallonge pas moins inutilement la sauce par sa redondance.
2. Le subplot sur l'enfance de l'héroïne aurait dû être soit plus développé, soit abandonné au profit d'un simple flashback. Tel quel, il est un peu inutile et embrouille plutôt les choses.
3. A part sur la fin, le côté "fantômes" est bien trop classique pour arriver à foutre vraiment les miquettes.
- En résumé :
Si le film de fantôme n'est pas entièrement réussi on est par contre face à un vrai drame psychologique qui aborde avec finesse des sujets aussi graves que la sexualité, l'aliénation, l'enfermement et la violence faite aux femmes. L'emballage aurait été un poil plus maîtrisé, on ne passait pas loin du chef-d'oeuvre.
- La Cote Bifff : ***
- L'anecdote à la con :
Soit Paz Vega est phobique des chaussures (et des chaussettes), soit on tient le réalisateur le plus fétichiste des pieds depuis Quentin Tarantino.
- La fifiche :
Réalisateur : Alfonso Pineda Ulloa.
Acteurs : Paz Vega, Alfonso Herrera, Maya Zapata...
Origine : Mexique.
- Le résumé en trois ligne :
Traumatisée par un viol, Marta, une jeune femme dotée d'un don de voyance, s'installe dans un nouvel appartement afin d'entamer sa convalescence. Mais entre la sortie de prison de son agresseur, la voisine agressive et des phénomènes étranges au sein même de l'immeuble, la peur s'installe...
- La critique pour et contre :
~Pour :
1. Paz Vega.
2. Un sous-texte maousse costaud qui emmène le film ailleurs, loin du film de fantôme "classique" qu'il semble être au départ.
3. Un twist final roublard et bien amené.
~Contre :
1. Le côté "Paranormal Activity" avec utilisation massive de caméras de surveillance, s'il renforce le côté paranoïaque de l'affaire, n'en rallonge pas moins inutilement la sauce par sa redondance.
2. Le subplot sur l'enfance de l'héroïne aurait dû être soit plus développé, soit abandonné au profit d'un simple flashback. Tel quel, il est un peu inutile et embrouille plutôt les choses.
3. A part sur la fin, le côté "fantômes" est bien trop classique pour arriver à foutre vraiment les miquettes.
- En résumé :
Si le film de fantôme n'est pas entièrement réussi on est par contre face à un vrai drame psychologique qui aborde avec finesse des sujets aussi graves que la sexualité, l'aliénation, l'enfermement et la violence faite aux femmes. L'emballage aurait été un poil plus maîtrisé, on ne passait pas loin du chef-d'oeuvre.
- La Cote Bifff : ***
- L'anecdote à la con :
Soit Paz Vega est phobique des chaussures (et des chaussettes), soit on tient le réalisateur le plus fétichiste des pieds depuis Quentin Tarantino.
The Raid 2
- La fifiche :
Réalisateur : Gareth Evans.
Acteurs : Iko Uwais, Arifin Putra, Julie Estelle...
Origine : Indonésie.
- Le résumé en trois lignes :
Rama est engagé comme agent infiltré. Sa mission est à la fois de faire tomber un parrain de la mafia locale et de révéler la corruption au sein des forces de police. Pour se faire, il est envoyé en prison afin de gagner la confiance du fils d'un ponte du syndicat du crime.
- La critique pour et contre :
~Pour :
1. C'est virtuose sans se la jouer trop "regarde comme je filme".
2. Les combats chorégraphiés sont parfaitement euphorisants.
3. C'est toujours inventif et toujours surprenant, avec des personnages hauts en couleur (la fille aux marteaux) et des situations invraisemblables (le studio porno).
~Contre :
1. Il y a tellement de personnages et de sous-intrigues qu'on finit par s'y perdre un peu (d'autant que, film asiatique oblige, tout n'est pas forcément aussi "expliqué" que dans le cinéma occidental dont nous avons l'habitude).
2. Le rythme fight/longue scène de blabla est parfois déstabilisant.
3. 2 h 30 quand même, hein (mais ça va, on n'a pas trop le temps de s'ennuyer).
- En résumé :
Je ne connaissais pas. J'y suis allé par curiosité. J'en suis ressorti impressionné. Ça donne un peu l'impression de redécouvrir John Woo 20 ans après (tiens, au fait, qu'est-ce qu'il devient, celui-là ?).
- La Cote Bifff : ***
- L'anecdote à la con :
Le scénario du Raid 2 aurait du être celui du premier. Enfin... C'est ce que j'ai compris...
- La fifiche :
Réalisateur : Gareth Evans.
Acteurs : Iko Uwais, Arifin Putra, Julie Estelle...
Origine : Indonésie.
- Le résumé en trois lignes :
Rama est engagé comme agent infiltré. Sa mission est à la fois de faire tomber un parrain de la mafia locale et de révéler la corruption au sein des forces de police. Pour se faire, il est envoyé en prison afin de gagner la confiance du fils d'un ponte du syndicat du crime.
- La critique pour et contre :
~Pour :
1. C'est virtuose sans se la jouer trop "regarde comme je filme".
2. Les combats chorégraphiés sont parfaitement euphorisants.
3. C'est toujours inventif et toujours surprenant, avec des personnages hauts en couleur (la fille aux marteaux) et des situations invraisemblables (le studio porno).
~Contre :
1. Il y a tellement de personnages et de sous-intrigues qu'on finit par s'y perdre un peu (d'autant que, film asiatique oblige, tout n'est pas forcément aussi "expliqué" que dans le cinéma occidental dont nous avons l'habitude).
2. Le rythme fight/longue scène de blabla est parfois déstabilisant.
3. 2 h 30 quand même, hein (mais ça va, on n'a pas trop le temps de s'ennuyer).
- En résumé :
Je ne connaissais pas. J'y suis allé par curiosité. J'en suis ressorti impressionné. Ça donne un peu l'impression de redécouvrir John Woo 20 ans après (tiens, au fait, qu'est-ce qu'il devient, celui-là ?).
- La Cote Bifff : ***
- L'anecdote à la con :
Le scénario du Raid 2 aurait du être celui du premier. Enfin... C'est ce que j'ai compris...
vendredi 11 avril 2014
The Gambler who wouldn't die
- La fifiche :
Réalisateur : Giancarlo Giannini.
Acteurs : Giancarlo Giannini, Silvia De Santis, F. Murray Abraham...
Origine : Italie.
- Le résumé en trois lignes :
Immigré aux États-Unis, Nikita s'est établi comme croque-mort... Joueur compulsif, il rencontre un jour le mystérieux M. Braque, participe à une soirée de poker et perd beaucoup d'argent. Pour éponger sa dette, on lui propose de participer à une chasse... Dont il sera le gibier.
- La critique pour et contre :
~Pour:
1. Eh ben mes amis, eh ben mes p'tits frères...
2. Ça va être franchement dur - et cela même avec la meilleure volonté du monde...
3. De trouver un truc positif à écrire à propos de cette... chose...
~Contre :
1. C'est terne, lent, mou et plat.
2. Le scénario est visiblement resté dans la stencileuse... Qui sont ces gens ? Qui est cette femme ? Pourquoi agit-elle ainsi ? Et lui ? Et pourquoi ce costume de lapin ? Et ce final avou l'renard ? AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAHHHHHHHHHHHHHHH !!!!!!!!!!!!!! Torsion cérébrale !
3. C'est censé se passer aux Zitazuni à l'heure actuelle et ça donne l'impression d'avoir été tourné dans le Hainaut en 1974.
3bis (oui, allez !) : Giancarlo Giannini ou pas, il surjoue comme un cochon slave et Silvia De Santis aussi. F. Murray Abraham, quant à lui, inaugure un nouveau truc : le second rôle en plâtre.
- En résumé :
OUFTI !
- La Cote Bifff : 0
- L'anecdote à la con :
Y en a pas. Mais bon, quand on déboule avec plus de 20 minutes de retard pour présenter le premier film de la soirée dans cette salle-là, la moindre des choses c'est de dire un truc genre "désolé pour le retard". Voila.
- La fifiche :
Réalisateur : Giancarlo Giannini.
Acteurs : Giancarlo Giannini, Silvia De Santis, F. Murray Abraham...
Origine : Italie.
- Le résumé en trois lignes :
Immigré aux États-Unis, Nikita s'est établi comme croque-mort... Joueur compulsif, il rencontre un jour le mystérieux M. Braque, participe à une soirée de poker et perd beaucoup d'argent. Pour éponger sa dette, on lui propose de participer à une chasse... Dont il sera le gibier.
- La critique pour et contre :
~Pour:
1. Eh ben mes amis, eh ben mes p'tits frères...
2. Ça va être franchement dur - et cela même avec la meilleure volonté du monde...
3. De trouver un truc positif à écrire à propos de cette... chose...
~Contre :
1. C'est terne, lent, mou et plat.
2. Le scénario est visiblement resté dans la stencileuse... Qui sont ces gens ? Qui est cette femme ? Pourquoi agit-elle ainsi ? Et lui ? Et pourquoi ce costume de lapin ? Et ce final avou l'renard ? AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAHHHHHHHHHHHHHHH !!!!!!!!!!!!!! Torsion cérébrale !
3. C'est censé se passer aux Zitazuni à l'heure actuelle et ça donne l'impression d'avoir été tourné dans le Hainaut en 1974.
3bis (oui, allez !) : Giancarlo Giannini ou pas, il surjoue comme un cochon slave et Silvia De Santis aussi. F. Murray Abraham, quant à lui, inaugure un nouveau truc : le second rôle en plâtre.
- En résumé :
OUFTI !
- La Cote Bifff : 0
- L'anecdote à la con :
Y en a pas. Mais bon, quand on déboule avec plus de 20 minutes de retard pour présenter le premier film de la soirée dans cette salle-là, la moindre des choses c'est de dire un truc genre "désolé pour le retard". Voila.
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