jeudi 10 avril 2014

Wolf Creek 2

- La fifiche :

Réalisateur : Greg McLean.
Acteurs : John Jarrat, Ryan Corr, Shannon Ashlyn...
Origine : Australie.

- Le résumé en trois lignes :

Mick Taylor, serial-killer et équarisseur de proks en dilettante, élevé au grain dans l'Outback australien, est de retour et il a faim ! Au menu : du poulet, deux saucisses de Francfort et un beau gros rosbif ! Vous garderez bien une place pour le dessert ?

- La critique pour et contre :

~Pour : 

1. John Jaratt a.k.a. Mick Taylor : le Gene Hackman australien est de retour et incarne une fois de plus le plus gros enculeur de mamans que l'Australie ait jamais porté ! Et ça fait YAYAYAYAYAYA !!!!!!!!
2. Greg McLean aux manettes ! Le type capable de tourner la pire boucherie avec classe, en magnifiant le décor et en nous torchant en plus des trucs à la mise en place hallucinante, comme la scène - déjà culte - dite "des kangourous" !
3. Une structure complètement cowabunga qui fait rebondir l'intrigue encore et encore et encore ! On commence direk' dans la charcuterie avou de vrais morceaux de Mad Max dedans, on se pose un peu, le temps d'un intermède digne de David Lynch, on se permet une longue plage "jeux" (un des moments forts du film) avant de repartir de plus belle dans le malsain et de terminer sur une note totalement incongrue avant l'inévitable épilogue "ouvert" augurant d'un "Wolf Creek 3".

~Contre :

1. Même pour un truc à ce point over the top, il reste des invraisemblances et des trous dans le scénario.
2. La surenchère et le côté purement rentre-dedans nous prive un peu de la tension et de la progression dramatique du premier épisode.
3. La complaisance qu'entretient parfois McLean vis-à-vis de son personnage - certes serial-killer mais aux motivations ouvertement racistes et sexistes - gâche un peu la fête et laisse de loin en loin un drôle de goût en bouche...

- En résumé :

Nettement moins "fin" et beaucoup plus "fun" que le premier, un second épisode faisant preuve d'une évolution classique vers le too much. Avec un double-fond glaçant et peut-être sujet à caution mais indéniablement fascinant quant à ce qu'il nous dit de nous mêmes.

- La Cote Bifff : ***

- L'anecdote à la con :

Le cratère qui donne son nom au film s'appelle "Wolfe Creek". Avec un "e".


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