dimanche 20 avril 2014

Les Sorcières de Zugarramurdi (Las Brujas de Zugarramurdi)

- La fifiche :

Réalisateur: Alex de la Iglesia.
Acteurs : Carmen Maura, Hugo Silva, Carolina Bang...
Origine : Espagne.

- Le résumé en trois lignes :

Après un braquage raté, deux malfrats accompagnés du fils de l'un d'eux détournent un taxi et son passager et prennent la fuite vers la France. Dans leur cavale, ils se retrouvent coincés à Zugarramurdi, un village des Pyrénées peuplé de sorcières...

- La critique pour et contre :

~Pour : 

1. L'ex-gros Alex revient à ses anciennes amours et se lache complètement avec cette hénaurme comédie horrifique absolument barrée, pétaradante et rock'n'roll.
2. La scène du sabbat et l'apparition incongrue de l'incroyable monstre final sont de vraies friandises Bifff et placent la barre assez haut question délire azimuté et totalement over the top.
3. Potache et foutraque, "Les Sorcières..." n'en n'oublie pas pour autant le politiquement incorrect et la critique sociale typique du cinoche espagnol, égratignant au passage famille et religion.

~Contre :

1. Comme d'hab'; le film est inégal. Alex de la Iglesia prend un peu trop de temps pour raconter son histoire et il y a une nette baisse de rythme entre le braquage du début et le sabbat de la fin. Mais quand ça redécolle, on se demande franchement si ça va un jour atterrir.
2. On regrette un peu que le background (Zugarramurdi fût jadis véritablement le théâtre d'un "procès de sorcières", comme celui de Salem) ne soit pas plus développé. Ça aurait donné un peu de texture et de profondeur au film.
3. Je ne vais pas m'étendre là-dessus mais le sous-texte soi-disant "féministe" me semble quand même un peu sujet à caution : en fin de compte, ce sont quand même les femmes les grosses salopes de l'histoire, hein... Et le côté "l'amour triomphe de tout" qui transforme au final Eva, la charmante et  méchante punkette en blonde lisse et fadasse me reste un peu en travers de la gorge aussi... Politiquement incorrect, certes, mais dans les limites du bon goût, quoi. Mais bon, allez, ne boudons pas notre plaisir.

- En résumé :

Que dire de plus sinon que le public du Bifff était quasiment debout sur les fauteuils ? Le retour d'Alex de la Iglesia à la grosse farce qui tâche de ses débuts, aussi imparfaite que généreuse, fait vraiment plaisir à voir.

- La Cote Bifff : ****

- L'anecdote à la con : 

A l'applaudimètre, Prix du public certifié Golden Chicon et probable Corbeau d'or aussi. Emballez, c'est pesé.



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